L’Union européenne a indiqué dans un communiqué qu’elle accordait 201 millions d’euros aux pays du Sahel et du Lac Tchad en Afrique. Les pays de l’Alliance des États de Sahel (AES) recevront au total 75,5 millions d’euros.
Dans son actualité quotidienne du 28 mai 2024, la Commission de l’Union Européenne (UE) a indiqué qu’elle « accorde 201 millions d’euros d’aide humanitaire au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Cameroun, au Tchad, à la Mauritanie, et au Nigeria. »
Le Burkina Faso, le Mali et Niger formant l’AES, recevront respectivement (26.9 millions d’euros) ; (24 millions d’euros) et (24.6 millions d’euros), soit un total de 75,5 millions d’euros, détaille le communiqué de presse.
Cette aide humanitaire vise à « répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables touchées par la crise humanitaire »., indique la note qui précise que l’annonce est intervenue à l’occasion de la réunion des hauts fonctionnaires sur le Sahel et le lac Tchad.
Selon la commission européenne, « la situation humanitaire de la population dans les pays du Sahel et du lac Tchad est alarmante. En 2024, plus de 35 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire dans l’ensemble du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Nigeria. Cela représente une personne sur cinq dans les pays du Sahel central (Burkina Faso, Mali, Niger). Malgré cela, cette crise reste largement sous-financée : en 2023, les appels humanitaires pour les trois pays du Sahel central n’ont reçu qu’un tiers environ des fonds nécessaires. ».
« Le financement soutiendra la sécurité alimentaire et l’aide à la lutte contre la malnutrition, les soins de santé et la protection, l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène, la mise à disposition d’abris et les activités éducatives, ainsi que le transport de travailleurs humanitaires et de fournitures vers des lieux éloignés et difficilement accessibles.
La réponse de l’UE en matière d’aide humanitaire continuera de se concentrer sur les pays et les zones directement touchés par l’insécurité et les conflits en cours, y compris les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest qui subissent déjà par les conséquences de la crise au Sahel central. », souligne le communiqué.