Le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a vanté, à Paris, les mérites du Programme national de biogaz (PNB-SN), appelant les partenaires au renforcement du mécanisme de son financement, informe nos confrères de l’APS.
Birame Souleye Diop s’exprimait, mardi, au cours d’un panel organisé dans le cadre du Sommet international sur la cuisson propre organisé par l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) et la Banque africaine de développement (BAD).
A cette occasion, le ministre a fait un plaidoyer sur les objectifs de développement de projets de cuisson propre au Sénégal contenus dans le PNB-SN.
Selon lui, ce programme vise à renforcer les capacités de production et de distribution et l’accès des ménages aux combustibles alternatifs (GPL, biogaz, bio-charbons et biocarburants) pour la substitution des combustibles ligneux.
Sur son compte X, Birame Soulèye Diop a également indiqué que l’État sénégalais entend ‘’renforcer le taux de pénétration des équipements de cuisson efficaces, adaptés et à des conditions de prix accessibles’’.
Le Programme national de biogaz va ‘’améliorer la gestion de la qualité des technologies modernes de cuisson au Sénégal [et] mettre en place un mécanisme de financement pragmatique de la cuisson propre avec l’appui des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux pour accompagner la stratégie’’, a-t-il également fait savoir.
‘’Le but du programme est d’améliorer les conditions d’existence des populations rurales du Sénégal à travers l’exploitation des bénéfices marchands et non marchands du biogaz domestique, par la création d’un marché durable de biogaz au profit des ménages sénégalais’’, peut-on lire sur le site du PNB-SN.
Près de 60 pays et 1 000 délégués ont participé au sommet international sur la cuisson propre, lors duquel les gouvernements et le secteur privé ont mobilisé 2,2 milliards de dollars de promesses de financement, selon les organisateurs.
Selon l’AIEA, le manque d’accès à une cuisine propre affecte plus de deux milliards de personnes dans le monde, dont la moitié se trouve en Afrique.
‘’La cuisson d’aliments par combustion est la deuxième cause de mort prématurée en Afrique subsaharienne, et est responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre’’, précise-t-elle.