Le double scrutin qui s’est déroulé, lundi 29 avril 2024, dans le calme au Togo, devrait permettre de renouveler l’Assemblée nationale (113 députés) et d’élire pour la première fois 179 conseillers régionaux du Sénat, la nouvelle institution mise en place.
Au lendemain des élections législatives et régionales au Togo, les missions d’observation électorale de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont affiché leur satisfaction concernant le déroulement du processus le 29 avril 2024. Les chefs de délégation des deux institutions ont présenté un compte rendu de leurs missions au président togolais, Faure Gnassingbé.
Sous la conduite de Calixte Aristide Mbari, la mission de l’UA a affirmé avoir observé un bon déroulement du processus électoral avec un caractère inclusif. « La première impression est le fait que tous les partis politiques ont pu participer à ce processus. C’est un élément fondamental », a-t-il souligné.
Cet avis est partagé par la mission de la CEDEAO, qui a pour sa part, souligné des élections transparentes. La délégation de l’organisation sous-régionale, conduite par l’ancienne vice-présidente de la Gambie, Fatoumata Jallow-Tambajang, a précisé que « tout s’est déroulé dans la paix et la sérénité ».
Notons qu’au moment où les différentes missions d’observation se félicitent du bon déroulement du double scrutin, les Togolais sont dans l’attente des résultats de leurs votes. Déjà, dans la nuit du 30 avril, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a commencé la publication des premières tendances.
Au Togo, ces élections revêtent une importance capitale, car le nouveau Parlement, constitué de l’Assemblée nationale et du Sénat, deviendra, selon la nouvelle Constitution votée en avril et qui doit encore recevoir le sceau du président Faure Gnassingbé avant d’être promulguée, la pièce maîtresse de l’élection du président de la République et du président du Conseil des ministres, qui sera le chef de l’exécutif.