L’arrivée de l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso) Léopold Sédar Senghor « marque une étape significative vers le démarrage de la production de pétrole au Sénégal prévu pour mi-2024 », estime Petrosen dans un communiqué.
La Société nationale des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé, hier, dans un communiqué, l’arrivée du Fpso (Unité flottante de production, de stockage et de déchargement) Léopold Sédar Senghor (Lss) sur le champ pétrolier de Sangomar, le 10 février 2024, après des dizaines de jours de voyage à travers les océans Pacifique et Atlantique. L’arrivée du Fpso dans les eaux sénégalaises « marque une étape significative vers le démarrage de la production de pétrole au Sénégal prévu pour mi-2024 », indique Petrosen. Il s’agit ainsi du « dernier virage vers l’exploitation de notre pétrole ». Le communiqué se félicite que malgré les multiples défis liés à ce projet, l’État du Sénégal, Petrosen et l’opérateur Woodside ont réussi à surmonter tous les obstacles pour parvenir à cette étape cruciale.
Petrosen exprime sa satisfaction de voir le Fpso arriver au Sénégal en vue du démarrage imminent de l’exploitation du pétrole dans notre pays. Pour rappel, le Fpso Lss, dont la capacité de production est estimée à environ 100 000 barils de pétrole par jour, est l’élément central du dispositif d’exploitation du champ pétrolier Sangomar qui fera entrer le Sénégal de plain-pied dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole. Lors d’une séance de travail entre Petrosen et la Commission des énergies et ressources minérales de l’Assemblée nationale, le 11 octobre dernier, Thierno Seydou Nourou Ly, Directeur de Petrosen exploration et production (E&P), expliquait que le retard du projet Sangomar est lié à la délocalisation du Fpso de la Chine au Singapour ainsi que des défauts de fabrication constatés.
Pour rappel, la contribution de Petrosen au projet Sangomar est estimée à 18 % des investissements, soit 900 millions de dollars. « Sur le plan global, l’État recevra 55 % des bénéfices », avait précisé M. Ly. En vertu de la loi sur le contenu local, ajoutait-il, 33 % des fournisseurs du projet sont des locaux et plus de 50 % des emplois sont également occupés par des Sénégalais.