La responsabilité du Président de la République, clé de voûte de nos Institutions est garantie par la Constitution. Elle constitue, avec son immunité, les piliers de son statut de Chef de l’Etat et de Premier magistrat de ce pays.
Les députés et les juges du Conseil constitutionnel n’ont pas de responsabilités supra-présidentielles.
Les Sénégalais n’ont pas confié leur destin aux députés et aux juges constitutionnels mais plutôt au Président de la république. Ce qui signifie que le Président de la république a un pouvoir de veille entre ces deux (2) mamelles de la République.
Sur le fondement de l’article 42 de la Constitution, le Président de la république est le Gardien de la Constitution et Garant du bon fonctionnement régulier de nos Institutions. Donc il incombe au Président de la république, qui a la lourde responsabilité de réglementer les institutions. Le seul et unique responsable dans un État de droit c’est le Président de la république.
C’est la raison pour laquelle il a rapporté le décret convoquant le corps électoral d’où les électeurs Sénégalais vont rester chez eux pour ce 25 février 2024 car y’aura pas de scrutin en attendant d’en tirer au clair le différend entre le pouvoir judiciaire (Conseil constitutionnel) et le pouvoir législatif (l’Assemblée nationale).
Quand on organise l’élection présidentielle et qu’il y’a crises profondes, c’est pas l’opposition ni la société société qui sont responsables mais celui à qui la Constitution confère la mission de garant du bon fonctionnement régulier de nos Institutions, qui est l’unique responsable : le Président de la république.
Régler une crise près-électorale c’est mieux d’en connaître les conséquences qui vont aboutir à une crise post-électorale. Si on interroge l’histoire politique du Sénégal 🇸🇳, on aura des exemples pour illustrer nos propos. Nous avons connu l’assassinat d’un juge constitutionnel en 1993, un boycott des élections législatives en 2007 par l’opposition significative etc.
Nous avons un Parti politique de masse qui est très efficace dans la collecte de suffrages. C’est la raison pour laquelle notre formation politique n’en fait que 38 mois dans l’opposition avant d’accéder au pouvoir. Un fait inédit qui ne se passe pas les jours !
Nous avons l’obligation de beaucoup travailler pour se maintenir au pouvoir à travers un vote majoritaire de nos compatriotes d’ici et d’ailleurs.
Parmi nous il y’a beaucoup de personnalités à qui on peut compter pour poursuivre l’œuvre et le processus d’émergence entamés par le Président Macky Sall mais pas avec ces populistes, anarchistes accompagnés de toutes leurs tares avec des patrons de presses et journalistes corrompus jusqu’à l’os qui désirent nous imposer un Président par défaut.
Il faut savoir identifier la contradiction principale, des contradictions secondaires !
Quand la République est en danger, tous derrière le drapeau : Un Peuple – Un But – Une Foi !
Matar GUEYE, militant de l’Alliance Pour la République Yaakaar, Dakar – Patte d’Oie – Cité Soprim