L’Union européenne a exprimé son regret, sur décision du Mali de mettre un terme à l’Accord de paix d’Alger, signé en 2015 avec des mouvements indépendantistes du nord. Elle a également appelé les autorités de transition à reconsidérer leur choix et à privilégier le dialogue pour préserver la stabilité régionale.
Le lundi 29 janvier, les autorités de transition au Mali ont officiellement annoncé la fin de l’Accord de paix d’Alger, un pacte issu du processus de réconciliation avec les mouvements indépendantistes du nord, signé en 2015. Cette décision unilatérale a fait réagir la communauté internationale, notamment l’Union européenne.
Dans un communiqué rendu public, l’UE a exprimé son regret face à cette résiliation, soulignant les possibles répercussions négatives sur les populations civiles du Nord du pays. L’absence d’une alternative claire à l’accord de 2015 aggrave encore davantage les craintes, car cela pourrait perturber les équilibres nationaux et régionaux.
Dans son communiqué, l’Union européenne a insisté sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends et de parvenir à une paix durable. Elle a appelé les autorités maliennes à reconsidérer leur décision et à retourner à la table des négociations. Dans un contexte où aucun compromis alternatif n’a été proposé, le dialogue demeure la voie privilégiée pour parvenir à des solutions acceptables pour toutes les parties concernées.
L’UE, membre de la Médiation internationale sur l’Accord de paix de 2015, se dit prête à soutenir les efforts de médiation et à apporter son aide pour la mise en œuvre d’un nouvel accord de paix, si nécessaire. Elle rejoint ainsi l’ONU et l’UA dans leur appel à préserver la stabilité de la région.