« SOURCE : DAKARACTU »
Le président de la République des Valeurs (RV) est préoccupé par cette crise qui secoue le Sahel avec les putschs répétés. Le retrait des pays comme le Burkina, le Mali et le Niger pousse le candidat à la présidentielle à réfléchir sur cette problématique qui persiste. « Cette annonce témoigne des fissures profondes au sein de notre communauté ouest-africaine, et reflète l’échec de nos chefs d’États à trouver une solution à ces crises. Loin d’être surprenante, cette annonce est la conséquence d’une série de décisions et d’actions qui ont érodé la crédibilité de cette institution » pense Thierno Alassane Sall rappelant le cas du Sénégal si refus d’appliquer certaines décisions de la CEDEAO, comme la loi sur le parrainage.
Face à l’indignation sélective et à l’incohérence de la politique étrangère de certains acteurs internationaux, il est impératif de repenser selon TAS, l’approche africaine. Plusieurs facteurs incitent à penser aux pays de la CEDEAO à repenser leur approche, en tenant compte des réalités humaines et sociales des nations qu’ils cherchent à influencer.
Cependant, estime Thierno Alassane Sall, un avertissement s’impose : c’est à dire, « le rêve panafricain de nos anciens tels que Cheikh Anta Diop et Thomas Sankara, qui ne doit pas nous conduire à troquer un impérialisme contre un autre car, nos États, bien que fragiles, ne doivent pas succomber à la facilité de solutions éphémères qui compromettent notre souveraineté et nos valeurs. L’affirmation de l’unité, la paix et la démocratie sont plus que jamais impératifs » conçoit le candidat.