Le Sénégal maintient sa position catégorique contre la légalisation de l’homosexualité, réaffirmée ce lundi à Genève par la ministre actuelle de la Justice, Aïssata Tall Sall, lors du Conseil des droits de l’homme de l’Onu dans le cadre de l’Examen périodique universel (Epu).
En novembre 2018, lors de la dernière participation à l’EPU, le Sénégal avait déjà rejeté 28 recommandations, dont celle liée à la légalisation de l’homosexualité. Ismaïla Madior Fall, alors ministre de la Justice, avait clairement indiqué que le pays n’était pas prêt à prendre une telle mesure.
La ministre actuelle de la Justice, Aïssata Tall Sall, a réitéré cette position. Elle a souligné que « le Sénégal exclut fermement toute idée de légalisation des droits des Lgbti (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués). Et c’est pour cela que le Sénégal a rejeté beaucoup de vos résolutions que ce soit a l’OMS, l’OIT, et autres. Toutes les résolutions qui incluent les lgbt ont été rejetées parce que c’est la position souveraine du Sénégal. C’est une position claire et le Sénégal entend le dire devant ses partenaires et à la communauté internationale. Donc le Sénégal n’adhère pas aux notions telles que : éducation sexuelle intégrale, droit sexuelle et reproductif », a-t-elle déclaré.
Pour rappel, les autorités sénégalaises ont été entendues. La délégation dirigée par la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a fait face au Conseil des droits de l’homme de l’Onu dans le cadre de l’Examen périodique universel (Epu).