Geoffrey Cros, Premier secrétaire fédéral, s’indigne du vote des deux députés du Lot Huguette Tiegna et Aurélien Pradié, concernant le projet de loi immigration. Le projet de loi sur l’immigration comporte plusieurs volets : Quotas migratoires, durcissement du regroupement familial et de l’accès à certaines allocations, régularisation exceptionnelle de travailleurs sans papiers dans certains métiers, mesures sur l’intégration, le séjour et les demandeurs d’asile, éloignement facilité en cas d’infractions graves…
A la grande surprise de tous, la député française d’origine burkinabè Huguette Tiegna a voté ‘oui’ indignant sont parti politique et certainement toute l’Afrique
Geoffrey Cros, Premier secrétaire fédéral, dénonce le comportement électoral des deux députés du Lot, Huguette Tiegna et Aurélien Pradié qui ont voté le projet de loi immigration.
Un projet de loi qui revient sur les principes républicains ?
Déclaration de Geoffrey Cros : « Le projet de loi Immigration revient sur tous les principes républicains édictés depuis la Révolution française : restriction au droit du sol, préférence nationale, déchéance de nationalité… A ma grande stupéfaction, ce n’est pas une députée, mais deux députés du Lot qui ont voté avec le RN.
La majorité présidentielle s’est laissée dicter un projet par ses soi-disant ennemis politiques, l’extrême droite, pour lesquels elle nous a appelé en 2022 à faire barrage. La naïveté du gouvernement me surprend : Il pensait se complaire dans l’opinion publique et reconquérir un électorat qui lui échappe avec une proposition de la droite conservatrice. C’était un piège politique dans lequel Huguette Tiegna est totalement tombée.
Le débat était nécessaire sur l’immigration. La gauche aurait eu tort de se cacher : sur les frontières, sur la gestion humaine des flux de population par la solidarité européenne, sur la stabilisation de celui qui contribue à l’effort de production dans les entreprises et les métiers en tension. On est passé du tabou à l’horreur, décrétée dans le huis clos d’une Commission.
Ce devait être une loi d’intégration, c’est une loi de stigmatisation. Où est passée la dignité politique de nos députés ?
C’est une faille majeure dans laquelle tous les opportunismes se sont engouffrés, y compris dans le Lot : On ne peut pas un jour, clamer un appel solennel à ne pas dévoyer les valeurs fondamentales et s’inscrire le lendemain dans la combine politicienne où l’extrême droite fait avaler ses pires couleuvres à la droite et au parti présidentiel. Aurélien Pradié, fin défenseur du gaullisme social, se range derrière ceux qu’il prétend combattre. Il s’inscrit totalement à rebours des valeurs de cette droite sociale. Incompréhensible et honteux !
Après la surprise du réveil, on s’interroge : peut-on encore se lever le matin pour faire de la politique en se disant qu’on a fait gagner le Rassemblement National ? »