En Guinée-Bissau, des députés sont interdits d’accès aux locaux de l’Assemblée nationale. Les membres de la coalition majoritaire qui ont forcé l’accès, ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.
Un groupe de députés chassés à coups de gaz lacrymogène à l’entrée des bureaux du parlement. Il s’agit notamment des parlementaires de Pai-Terra Ranka, groupe majoritaire. Malgré la dissolution de l’Assemblée nationale, ils ont décidé de se rendre dans leurs bureaux.
Cette coalition avait déjà dénoncé le décret de dissolution. Selon elle, il s’agit simplement d’un « coup d’État constitutionnel » perpétré par le président Umaro Sissoco Embalo.
Pour Agnelo Regalla, même si l’Assemblée nationale était vraiment dissoute, on ne peut pas fermer ces portes, car certains organes fonctionnent toujours et les « agents doivent aller travailler ».
Pour rappel, la dissolution de l’Assemblée nationale est intervenue après un affrontement entre des éléments de la Garde nationale et les Forces spéciales. Des membres de la Garde nationale s’étaient rendus dans les locaux de la police judiciaire pour exfiltrer le Ministre de l’Economie et le Secrétaire d’État au trésor public.
Le président Umaro Sissoco Embalo a qualifié cet affrontement de coup d’État et a promis de sanctionner.