La baisse des cours de brut attendue en 2025 devrait découler essentiellement des gains substantiels en matière d’efficacité énergétique et de la hausse des ventes de véhicules électriques au détriment des véhicules à moteur à combustion interne.
Le baril moyen du baril de Brent, qui sert de prix de référence pour une grande partie de la production pétrolière mondiale, devrait tourner autour de 83 dollars en 2024 avant de reculer à 75 dollars en 2025, a estimé la banque américaine JP Morgan dans un rapport publié le 21 novembre.
La prévision de prix pour 2024 découlera d’une demande « résiliente aux États-Unis, forte dans les marchés émergents et stable dans les pays européens », ont précisé les analystes de la banque.
Pour 2025, la prévision de prix se base sur les attentes de gains substantiels en matière d’efficacité énergétique et de hausse des ventes de véhicules électriques au détriment des véhicules à moteur à combustion interne, deux facteurs qui devraient engendrer une baisse de la demande de carburants.
En termes de demande globale, les analystes de JP Morgan s’attendent à une croissance de 1,9 million de barils par jour en 2023. Cette demande devrait ensuite s’affaiblir pour se situer à 1,6 million de barils par jour en 2024 et à 1 million de barils par jour seulement en 2025.
Du côté de l’offre, JP Morgan prévoit une croissance de la production de brut hors Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ce qui pourrait saper les efforts du cartel pour maintenir les prix à un niveau élevé.
Dans ce contexte, les membres de l’OPEP+ (une alliance entre 13 pays membres de l’OPEP et 10 autres producteurs, dont la Russie et le Mexique) devraient continuer à réduire leur production pour tenter de soutenir les cours du baril.