Selon des chiffres dévoilés ce Samedi 11 Novembre par la Ligue des Animaux, ‘’Des milliers de chiens, pigeons et plus de 11, 5 millions de chevaux sont morts’’ aux côtés des soldats de l’armée Française durant la première guerre mondiale entre 1914 et 1918.
A l’occasion du 105ème anniversaire de la commémoration de l’armistice signé le 11 Novembre 1918, cet organisme qui oeuvre en faveur de la reconnaissance des droits des animaux, a tenu à faire entendre sa voix pour rappeler les sacrifices ignorés de ces millions de vies animales tombés avec les Poilus beaucoup moins nombreux (Ndlr: environ 2 millions) à avoir péri au combat.
Face aux canons des Empires centraux, le soutien des animaux non humains a permis de sauver un nombre inestimable de vies humaines. Les chiens pour détecter les présences hostiles et traquer les ennemis, les chats pour dératiser les tranchées et signaler en cas d’attaques au gaz toxique, les pigeons voyageurs, principaux relais de communications entre les lignes et bien sûr, les chevaux massivement voués à l’hécatombe pour avoir servi de moyens de transport des troupes à une époque où la mécanique se faisait encore peu disponible.
Ignorer les sacrifices consentis par ces soldats de l’ombre pourtant totalement innocents des conflits suscités par les humains pour aboutir à cette tragédie universelle, c’est transgresser l’éthique de l’hommage rendu aux héros ayant payé de leurs vies, la survie de la France libre.
D’autant plus que depuis 2012, cette commémoration a été élargie à l’ensemble des Français tombés pour la défense de leur pays, les animaux non humains ont certainement plus que les humains leur place dans le souvenir, eux qui n’ont rien causé, mais qui sont pourtant les victimes expiatoires de la bêtise humaine.