En prélude au sommet sur l’ambition climatique du Secrétaire général des Nations-Unies, des volontaires engagés de Greenpeace Afrique ont récemment organisé des actions percutantes à Dakar et Ziguinchor, clamant haut et fort leur refus catégorique des combustibles fossiles.
Ces actions menées à Dakar et Ziguinchor, illustrent l’engagement de Greenpeace Afrique en faveur de la protection de notre planète et de l’éradication de la dépendance aux énergies fossiles. Elles ont également mis en avant les impacts dévastateurs que l’exploitation des combustibles fossiles peut avoir sur les communautés locales et l’environnement.
Le Dr. Oulie Keïta, directrice exécutive de Greenpeace Afrique, déclare à cet effet : « Certains pays africains disposant de la plus faible offre énergétique sont les plus riches en réserves de pétrole. Et de nombreuses régions pacifiques et riches en biodiversité ont sombré dans les conflits avec l’arrivée des géants pétroliers. Pour les milliers de jeunes africains qui marchent pour mettre fin à l’expansion des combustibles fossiles et à l’extraction néocoloniale qui aggrave les difficultés des communautés africaines, il s’agit d’une lutte pour leur survie. C’est un combat pour nos vies et notre bien-être. Et c’est un combat qu’ils doivent remporter. »
Ces actions locales font partie intégrante de la mobilisation mondiale visant à rappeler aux dirigeants mondiaux réunis au Sommet sur l’ambition climatique du Secrétaire général des Nations-Unies, à quel point « il est impératif d’agir rapidement et de manière décisive pour mettre un terme à l’ère des combustibles fossiles ».
« Ensemble, en ce moment critique de notre histoire, nous devons nous mobiliser, pas seulement pour notre propre bien, mais pour l’avenir de la prochaine génération. Les combustibles fossiles ont alimenté notre développement, mais ils ont aussi alimenté les flammes du changement climatique. Il est temps de dire stop à cette dépendance destructrice.
En renonçant aux combustibles fossiles, nous traçons un chemin vers un avenir radieux, un avenir où la terre respire librement, où nos océans ne sont pas menacés par l’acidification, et où nos enfants et petits-enfants ne vivront pas dans la crainte des catastrophes climatiques. C’est notre responsabilité, notre devoir, de préserver cette planète pour les générations futures. Il est temps de faire le choix audacieux de l’énergie propre et renouvelable pour un avenir qui brille d’une lueur d’espoir, non pas de fumée toxique », a signifié Philippe Ahodékon, chargé de mobilisation de Greenpeace Afrique au Sénégal.