La ministre cap-verdienne de l’Education, Filomena Gonçalves, a souligné, la nécessité pour les Etats et les organisations internationales de travailler dans la solidarité afin de résoudre les problèmes liés à l’émigration.
« La question migratoire est complexe et nécessite que l’on travaille ensemble pour trouver des solutions et régler définitivement le fléau », a-t-elle notamment déclaré.
Elle s’adressait à des journalistes à l’issue d’une visite effectuée dimanche avec la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur au centre hospitalier de la ville de Sal pour s’enquérir de l’état de deux migrants sénégalais dont l’embarcation a été secourue mardi au large du Cap Vert.
Au total, 37 sénégalais et un bissau-guinéen à bord d’une embarcation en dérive dans l’océan Atlantique ont été secourus mardi dernier par un bateau de pêche battant pavillon espagnol et amenés au port de Sal.
Ils font partie des 101 personnes qui avaient embarqué à bord de cette pirogue pour rallier l’Espagne. Les 63 autres ont perdu la vie.
« Il faut combattre les réseaux criminels responsables de la mort de nos enfants », a indiqué la ministre de l’Education du Cap Vert non sans rappeler que le continent africain dispose de beaucoup d’opportunités à exploiter pour améliorer l’éducation, développer l’économie et redonner de l’espoir aux jeunes.
« En définitive on sait tous que la migration est liée à la vie de l’homme sur la planète. Raison pour laquelle il est nécessaire de travailler pour résoudre les problèmes qu’elle engendre », a encore dit Filomena Gonçalves.
L’avion de l’armée de l’air, transportant les 37 rescapés de la pirogue qui avait pris départ le 10 juillet à Fass Boye, une localité de la région de Thiès, a atterri à la base aérienne de Ouakam à Dakar.
Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, des membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée.
DIRECTACTU AVEC APS