L’Initiative réflexion et actions socialistes (IRAS) opte pour les retrouvailles de la grande famille socialiste et de la gauche plurielle. En conférence de presse ce jeudi, l’IRAS a fustigé la démarche du Secrétariat exécutif permanent du parti socialiste et exige la tenue d’un congrès extraordinaire et d’un renouvellement de toutes les instances et structures du parti socialiste.
« Nous fustigeons la démarche ou le processus de prise de décision du Secrétariat exécutif permanent du parti socialiste. C’est une instance qui n’est pas habilitée à prendre des décisions ou à engager le parti socialiste sans qu’il n’y ait pas une validation dans les instances légitimes comme le bureau politique et le comité central. Il n’y a jamais eu de carte blanche au PS », a dit Amadou Sow, membre de l’IRAS.
D’après lui, le processus de désignation d’un candidat au sein de la Coalition Benno Bokk Yakaar n’engage que l’APR. « Nous n’avons pas de candidats là-bas. Le candidat qui sera désigné à l’issue de ce processus sera un candidat de l’APR », a-t-il précisé.
« Nous optons pour un candidat socialiste au sein de Benno Bokk Yakaar. Parce que notre engagement depuis 2019 avec le Président Macky Sall, c’était pour l’investir pour ce mandat en cours », a laissé entendre M. Sow. Il estime que les « dirigeants actuels du parti socialiste ne sont pas légitimes » et appelle leurs camarades des 138 coordinations de se « mobiliser pour aller vers un congrès extraordinaire ».
L’IRAS lance un appel solennel à tous « les acteurs politiques de notre pays à œuvrer pour l’instauration d’une paix sociale, à travers un dialogue politique sincère et inclusif ».
De son côté, Moustapha Sall estime que notre pays ne mérite pas les « exécrables antagonismes politiques sociaux actuels, avec une tendance à la criminalisation de certaines appartenances politiques et l’entrave aux libertés individuelles et collectives ».
« Les Sénégalaises et les Sénégalais attendent autre chose que les actes actuels qui se résument en invectives et insultes, dégradation de valeurs, destructions des biens publics et privés, prisonniers politiques, absence d’une justice équitable », a indiqué le coordonnateur de l’Initiative réflexion et actions socialistes.