Alors qu’il installait hier vendredi l’ancien dirigeant bissau-guinéen José Mario Vaz au sein du Conseil d’Etat, le président Umaro Sissoco Embalo a abordé la question des coups d’Etat dans l’espace Cedeao. Il a indiqué que l’institution sous-régionale s’inscrivait désormais dans une « nouvelle dynamique ». Celle de mettre fin aux putschs.
La Cedeao étudie d’ailleurs la possibilité de traduire devant ses tribunaux, les personnes qui seront impliquées dans les coups de force, informe Embalo selon les sites « Noticiasaominuto » et « RTP Noticias ». Le président bissau-guinéen a par ailleurs évoqué la présence du groupe paramilitaire russe Wagner en Afrique de l’Ouest. A l’en croire, la Cedeao est préoccupée par « cette présence ».