Le sport et la communauté sportive sont un ‘’levier’’ et un ‘’catalyseur’’ d’amélioration et de développement durable, a soutenu jeudi le coordonnateur général du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, Ibrahima Wade.
‘’Dans le cahier de charge du Dakar 2026, il n’y a pas une obligation de contribuer à l’empreinte carbone, mais nous avons choisi délibérément de nous imposer cette obligation parce que nous avons conscience que la communauté sportive et le sport est un levier, un catalyseur d’amélioration et de développement durable’’, a-t-il expliqué.
Il s’exprimait lors de la célébration de la journée internationale du sport au service de la paix et du développement sur le thème : ‘’marquer des points pour les peuples et la planète’’.
L’Académie nationale olympique sénégalaise (ANOS) a axé son programme sur ‘’les ODD pour le développement durable et la paix grâce au sport. Ensemble construisons un monde meilleur’’.
Selon M. Wade, par ailleurs vice-président du Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS), ‘’les questions et les problématiques du Développement durable sont au cœur des priorités du Comité d’organisation’’ des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026.
‘’Nous l’avons érigé en plan d’action et il y au sein du Comité d’organisation un département durabilité et héritage. Il est encore temps que des actions concrètes et des initiatives palpables soient prise pour donner l’opportunité aux jeunes de comprendre les problématiques des ODD, se l’approprier et se mettre en situation de devoir les opérationnaliser’’, a-t-il soutenu.
Il a évoqué plusieurs autres initiatives inscrites dans le plan d’actions du Comité d’organisation comme la dynamique de reboisement et de repeuplement des espèces et la préservation de l’environnement marin.
‘’Dans les JO de la jeunesse de Dakar figurent beaucoup de sports d’eau et de plage et si nous voulons avoir des aires pour pratiquer de tels sports, nous devons anticiper et c’est là que nous avons beaucoup d’actions à mener’’, a-t-il expliqué.
‘’Nous avons retenu d’inscrire les plantations d’arbres dans nos priorités et dans toute nos actions sportives et d’animations’’, a-t-il dit.
De son côté, la directrice de l’ANOS, Cecile Faye a insisté sur la nécessité de sensibiliser les jeunes sur l’importance du sport dans le développement durable afin qu’ils soient des leaders et des relais auprès des communautés dans lesquelles ils vivent.