Trois mille cent quatre-vingt-six agents sélectionnés à Diourbel seront formés dans le cadre du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), prévu du 15 mai au 15 juin 2023, a annoncé, jeudi, le chef du service régional de la statistique et de la démographie, Serigne Thiam.
‘’Nous avons prévu dans les jours à venir, la formation de 3.186 agents déjà sélectionnés. Et à l’issue [de cette formation], 2124 agents recenseurs vont être recrutés, dont 425 contrôleurs qui seront assistés par 24 techniciens en informatique, 85 superviseurs’’, a dit M. Thiam.
Il s’exprimait au cours d’une réunion du comité départemental de développement (CDD), organisée dans la salle de conférence de la préfecture de Diourbel.
L’objectif du recensement, a-t-il rappelé, est de ‘’faire le bilan démographique, déterminer les caractéristiques de l’habitat et les conditions de vie des ménages’’. ‘’Il permet également de fournir des données structurelles sur le secteur agricole afin de disposer de statistiques de base récentes, exhaustives et fiables pour les décideurs et les partenaires au développement, de faire le suivi et l’évaluation des politiques publiques, des projets et programmes de développement’’, a-t-il ajouté.
Dans cette perceptive, il assuré que ‘’toute la cartographie censitaire’’, une opération consistant à faire la partition du territoire concerné en zones de dénombrement appelées districts de recensement et qui correspondent à l’aire géographique ou encore à l’aire de travail de l’agent recenseur, a été ‘’réalisée depuis le mois de décembre, dans toutes les régions.’’
S’agissant de l’opération de dénombrement, le chef du service régional de la statistique et de la démographie souligne qu’un accent particulier sera mis sur la communication et la sensibilisation afin de baliser le terrain aux agents recenseurs qui seront déployés sur place, a-t-il précisé.
Le préfet du département de Diourbel, Mamadou Khouma, a préconisé l’organisation dans le cadre de ce recensement de visites d’information et de sensibilisation auprès de toutes les autorités religieuses et coutumières de la région.
‘’Il y va, selon lui, de la réussite ou non de cette activité, outil d’aide à la décision, gage de souveraineté qui intéresse l’Etat et les plus hautes autorités de ce pays’’.