La société portuaire Alport a enregistré une perturbation dans ces activités ce jeudi 2 janvier. En cause, une descente des agents des impôts venus réclamer le paiement d’une pénalité, du moins litigieuse.
L’information sur la présence des agents des impôts dans les locaux d’Alport a été confirmée à Guineenews par une source qui n’a pas expliqué de cette présence plutôt inattendue. Joint au téléphone, tout en requérant l’anonymat une source proche de la société turque informe que «c’est une pénalité qu’ils (les impôts ndlr) ont voulue injustement nous appliquer depuis l’année passée. Ce qu’on n’a pas accepté au regard de l’injustice flagrante (…) ». Car, soutient-il, « nous sommes en règle ».
Sur les faits, rapporte notre interlocuteur, « aujourd’hui, un groupe a fait irruption dans nos locaux pour dire qu’ils sont venus pour fermer le port si le contentieux là n’est pas définitivement réglé… ».
Et de revenir à l’origine de l’incident de ce jeudi. «Nous avons été victimes d’une taxation abusive des impôts depuis 2021. Ce que nous avons dénoncé et qu’ils ont tenu en compte en 2022, donc ils n’ont pas créé des problèmes. Mais le contentieux de 2021 demeure parce qu’ils n’ont pas pris la responsabilité d’apurer sur leur compte là-bas. Donc à chaque fois leurs agents viennent nous importuner ici. C’est comme ça qu’ils sont venus menacer de fermer aujourd’hui. Et le directeur a dit à tout le monde de descendre pour les laisser fermer. Mais ils n’ont pas fermé, ils sont partis».
A la question de savoir combien de temps cela a pris, l’intéressé répond que «c’est quelque chose de 5 à 10 minutes ». Avant d’ajouter en termes de commentaire que «c’était un incident mineur.»
A noter que Guineenews a tenté sans succès de recueillir la version des faits de la direction des impôts. Le Directeur Général que nous avons joint était vraisemblablement à un décès. D’autres responsables que nous avons tentés appelés également nous renvoient vers le service de communication dont nous attendons le retour après une première conversation.
Par ailleurs, il faut rappeler que cette altercation n’est pas une première entre l’administration de la transition et la société Alport.