Le Président de la République Macky Sall continue-t-il de charmer ses partisans bijoutiers du Sénégal ? On serait tenté de répondre par la négative. Regroupés autour du mouvement « Grand Rassemblement National pour le Développement du Sénégal »(GRANDS), Pape Massaér Thiam et Cie qui se disent victimes d’inconsidération menacent de géler leurs activités dans le « Macky »:
» Nous avons mis sur pied le mouvement Grand Rassemblement National pour le Développement du Sénégal (GRANDS) depuis 2014. Nous avons eu à participer à toutes les victoires de la mouvance présidentielle. Nous avons un ancrage National, voire international. Mais, on ne nous mêle à rien. Nous sommes laissés en rade par les tenants du pouvoir. C’est pourquoi nous venons de sonner la révolte pour se faire entendre du Président Macky », dira le Président de la structure.
Pape Massaér Thiam, de s’expliquer : » Aujourd’hui, nous sommes rejoints dans cette nouvelle dynamique par d’autres organisations comme le Front pour la Défense de la République (FDR) et le Réseau des Mouvements de Soutiens pour le Président de la République Macky Sall. Nous n’accepterons plus d’être les agneaux du sacrifice. Nous avons toujours mobilisé avant même les élections locales et législatives pour le triomphe de la cause présidentielle. Aujourd’hui, nous sommes ouverts à tout le monde. Pour la prochaine élection présidentielle de 2024, nous n’écartons pas ainsi d’avoir notre propre candidat ».
Non à la politisation du comptoir de l’or du Sénégal
Parlant des difficultés spécifiques au secteur de la bijouterie au Sénégal, Pape Massaér Thiam et ses membres ont déploré la politisation outrancière qui le mine: »Au niveau de notre secteur qui est la bijouterie, on traverse d’innombrables difficultés. On ne met pas les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Dans nos mines d’or, par exemple, au Sabadola, de simples commerçants ou politiciens y sont promus au détriment des vrais acteurs du secteur. Cela est injuste et demeure un facteur handicapant . Le comptoir de l’or tant médiatisé est si politisé et, ce n’est pas dans notre intérêt. Un homme du sérail, qui s’y connaît bien doit être mis devant », dira M. Thiam.