Les leaders de la plateforme de communication Groupe des Alliés de la Première Heure (GRAPHE) félicitent le Président de la République Macky Sall pour la convocation de concertations nationales pour venir à bout de la flambée des prix et de la cherté du loyer en attendant le vote du budget social de 2023.
Pour aborder le débat suscité par une éventuelle amnistie des faits relatifs au détournement de deniers publics, Mohamed Diagne et Cie pensent qu’il serait moralement injuste et inadmissible d’en faire bénéficier à des responsables politiques dont la culpabilité flagrante est attestée par les cours et tribunaux. La réédition des comptes fut une demande sociale et la vision « YONU YOKUTE » l’avait adoptée pour un viatique de gestion transparente et de bonne gouvernance.
….Bannit la loi d’amnistie
Selon toujours les animateurs de cette instance: »La loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur et son impartialité garantie. C’est pourquoi, nous n’approuvons pas le retour aux affaires de personnalités épinglées par la CREI ainsi que d’autres qui charrient des contre- valeurs décriées par les citoyens par le biais des VAR. C’est dire que les sénégalais réclament le replacement de la vertu et de l’éthique au cœur de notre système de gouvernance.
Il nous faut travailler à faire en sorte que les délits de détournement, de meurtre prémédité et de viol ne puissent plus être graciés ou amnistiés. L’assemblée nationale devrait s’atteler à faire une proposition de loi dans ce sens. Il faut que l’Etat reste fort et intransigeant pour tenir droit les balances de la justice. Les politiciens ne sont pas au-dessus de la loi. Un délinquant de quelque bord qu’il soit, doit être traqué et mis définitivement hors d’état de nuire. »
…Et demande l’extinction du dossier Bath’/ Ndiaga Diouf
Par contre, le GRAPHE dit qu’il ne s’opposerait pas à d’autres mécanismes qui pourraient leur permettre de jouir à nouveau de leurs droits civiques dans le cadre d’une volonté partagée de maintenir notre pays dans un climat de paix sociale et de stabilité politique, préalable nécessaire à tout développement économique . En définitive, il appartient au peuple sénégalais de choisir ses dirigeants quelle que soit leur moralité. Dans ce même sillage et pour des raisons humanitaires, nous suggérons une extinction définitive du dossier opposant Barthélemy Diaz à feu Ndiaga Diouf (Paix à son âme) et un dédommagement conséquent de la famille du défunt par l’Etat afin qu’elle puisse sortir de ce deuil qui a assez duré.
En ce qui concerne le remaniement, nous souhaitons plein succès au nouveau gouvernement mais déplorons l’absence de Macky 2012, ces alliés de la première heure qui étaient là quand rien ne semblait possible. Le dire est devenu un péché car « Sénégal mom lou sotti am borom ». Nous n’avons jamais revendiqué de position mais lorsqu’un parti en perte de vitesse se permet à travers un communiqué de minimiser les postes de responsabilités qui lui ont été alloués.
Quid de Macky 2012 qui, depuis le 30 octobre 2012 n’a plus siégé au conseil des ministres ? Même les directions tenues par des membres de cette coalition ont été retirées et confiées à des responsables de l’APR. Jusqu’à quand va-t-on continuer à accepter cette discrimination qui ne repose sur aucun critère objectif ? Ce n’est pas un partage de gâteau mais de responsabilités. Quand on a gagné ensemble, on doit gouverner ensemble.
C’est le principe numéro un d’une alliance politique. Et d’ailleurs, nous rappelons avec insistance que l’accomplissement de la deuxième alternance, par le respect de nos engagements, ne peut se réaliser qu’avec un repositionnement de ses vrais acteurs. Enfin en perspective de 2024, le GRAPHE va se muer en Coalition ouverte à tous les tenants des organisations sociales et politiques avec qui nous partageons les valeurs républicaines d’un Sénégal fort et juste.