Mouhamadou Lamine Massaly guette la moindre sortie contre le régime en place pour apporter la réplique. Mis au parfum de la note d’Aminata Touré en faisant état de tentatives de la déchoir de son fauteuil à l’Assemblée Nationale et de menaces contre son intégrité physiques par des proches du couple présidentiel,le leader du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR) minimise et parle de victimisation:
« Nous l’avons écrit, récemment, dans une de nos tribune: « L’ingratitude a deux noms au Sénégal : Abdoul Mbaye et Aminata Touré dite Mimi « . La dernière sortie (ce jour)de l’ancienne cheftaine du gouvernement vient de le confirmer une fois de plus. Mimi n’a pas de mémoire du cœur. C’est une opportuniste qui se croit plus intelligente que les 17 millions de sénégalais que nous sommes sinon pourquoi elle se comporte de cette manière-ci ? », s’interroge Massaly qui, de renchérir :
« Lors de l’installation de la 14ème Législature, elle a tout simplement boudé. Mieux, elle squatte les médias pour débiter des insanités et autres contre-vérités. Cela est vraiment indigne pour cette dame qui a tout reçu du Président de la République son Excellence Macky Sall. Inconnue de la majorité de nos compatriotes, elle était subitement sortie de l’ombre par Macky en 2012 avant de gravir des échelons de par sa baraka. Pourquoi donc cette haine pour de simples prébendes et autres avantages? Mimi doit arrêter. Une femme avertie en vaut quatre ! ».
Et il épluche la note qui circule: »Dans un document (voir ci-dessus), elle parle des manœuvres du Chef de l’Etat pour la déchoir du Perchoir et de tentatives de liquidation physique. Comble de la fausse foi, de l’ignominie. Mimi, si elle est consciente avec elle-même, devrait présenter sa démission comme députée de l’APR et de sa Coalition, le Benno Bokk Yaakar car, on ne peut vouloir une chose et son contraire. Que cette dame qui rame à contre-courant de l’éthique prenne alors toutes ses responsabilités. Le fait de vouloir se victimiser aux yeux du peuple la précipitera, nous en sommes sûrs, vers le gouffre. C’est parti. Sa cadence vers la mort politique est plus qu’actée. Et les pensionnaires des cimetières politiques peuvent commencer à entonner à souhait: »Mimi moungui nieuw ! »,Mimi moungui nieuw ! » , « Mimi moungui nieuw ! », raille-t-il.