L’Office national de l’assainissement du Sénégal et l’Organisme national pour la coordination des activités de vacances travaillent à réduire les impacts des inondations et aussi à renforcer la sensibilisation pour éveiller les consciences. Les deux parties unissent leurs forces pour accentuer la sensibilisation pour la préservation des ouvrages et la vulgarisation des bonnes pratiques.
« Nous avons décidé d’utiliser une partie de l’argent de la convention pour l’achat des pompes. Nous allons sensibiliser pour faire comprendre que nous ne devons pas rejeter des déchets dans les canalisations. Nous travaillons à libérer les écoles », a indiqué le Président de l’Oncav, Amadou Kane.
L’obstruction des canalisations, les branchements clandestins, les actes de sabotages sont les sujets de préoccupations selon le Directeur Général de l’ONAS, Dr Ababakar Mbaye. D’où l’importance de la convention signée avec Oncav. « L’Etat, dans le cadre du Projet de gestion des eaux et d’adaptation au changement climatique, dans sa phase 2 a construit des ouvrages qui ont réduit les inondations. C es efforts vont se poursuivre car avec la Banque Mondiale, d’autres ouvrages seront réalisés », informe le Directeur Général de l’Onas, Dr Ababakar Mbaye.
L’Etat compte aller plus loin dans l’amélioration du cadre de vie des populations de Keur Massar. L’Onas envisage de construire un réseau d’évacuation des eaux usées. Au-delà de l’amélioration du cadre de vie, l’Onas vise à réduire les risques d’utilisation du réseau d’eaux pluviales à des fins d’évacuation des eaux usées. « Le fait d’avoir deux réseaux ; celui d’évacuation des eaux usées et l’autre pour les eaux pluviales réduit les risques de leur dévoiement. Durant l’hivernage, nous voyons certains ouvrir le regard des fosses pour évacuer leurs usées », a fait savoir le Directeur Général de l’Onas.
Le Représentant du Préfet de Keur Massar a apprécié cette union des forces entre l’Onas et l’Oncav pour soulager des populations victimes des inondations. Après cette cérémonie, la délégation s’est rendue dans une école inondée et au niveau du réceptacle naturel des eaux en passe d’être transformé en décharge sauvage.
B.SEYDI