L’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises (OR-SRE) promet d’aider les producteurs de la région de Kaffrine (centre) à construire par eux-mêmes des magasins, afin de trouver des solutions aux problèmes de stockage de leurs produits, a-t-on appris lundi de source officielle.
Tiguida Wagué, l’un des adjoints du gouverneur de Kaffrine, en a fait l’annonce au terme d’une réunion sur l’exécution des sous-activités du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (PCAE).
L’OR-SRE intervient dans la mise en œuvre du PACE, dans le but d’aider les producteurs de la région de Kaffrine à mieux s’organiser, afin de stocker et de conserver le capital semencier, grâce au système de récépissé d’entrepôt.
Le Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage ne comporte ‘’malheureusement pas de volet construction de magasins de stockage’’, a signalé Mme Wagué.
Or, dans la région de Kaffrine, ‘’on a souvent déploré le manque de magasins de stockage’’, a-t-elle dit, ajoutant que l’OR-SRE a assuré être en mesure d’aider les producteurs ‘’à construire eux-mêmes des magasins en les aidant à se conformer aux normes et à se constituer en coopérative pour obtenir des financements auprès des banques’’.
Selon le directeur des affaires juridiques de l’OR-SRE, Pierre Alexandre Lette, le système de récépissé d’entrepôt de marchandises est ‘’un outil innovateur permettant à un producteur titulaire d’une marchandise de bénéficier (…) de plusieurs accès comme les services financiers ou l’accès à la réduction des pertes post-récolte’’.
‘’L’objectif poursuivi est d’arriver à faire en sorte que les semenciers stockent la semence et arrêtent de la brader, car le capital semencier est l’objet d’une certaine dégradation’’, a expliqué M. Lette.
Le PCAE a l’ambition de contribuer à l’accroissement des exportations de cultures à haute valeur ajoutée, les arachides décortiquées et les produits horticoles, par exemple. Il vise aussi à améliorer la productivité de l’élevage laitier.
Prévu pour une durée de cinq ans, il est cofinancé par l’Etat du Sénégal et la Banque mondiale, avec 75 milliards de francs CFA.
Le PCAE cible les producteurs et les transformateurs d’arachide de sept régions du pays