Séléki est aussi le nom d’un ancien royaume et d’un groupe ethnique de la région qui constituait un foyer de résistance à la pénétration française. Plusieurs militaires français furent tués lors de la bataille de Séléki le 1er décembre 1886, notamment le lieutenant Truche[1].
Le 17 mai 1906, alors que Djignabo Badji, chef charismatique et responsable des fétiches (bëkin) à Séléki – donc réputé invulnérable –, dirigea l’assaut contre les troupes françaises conduites par le lieutenant Lauqué, il fut tué et entra alors dans la légende[2].
Le boukout, ou cérémonie rituelle d’initiation, eut lieu à Séléki en 1972[3].