L’affaire Sweet Beauty surfe ces derniers temps de rebondissement en rebondissement. Adji Sarr et Ndèye Khady Ndiaye, deux des personnes clés du dossier, étaient face-à-face dans le bureau du Doyen des juges, jeudi dernier, pour une confrontation qui s’est avérée houleuse.
La première accuse Ousmane Sonko de viols et menaces de mort. La seconde, patronne de cette dernière à Sweet Beauty, le salon où se seraient déroulés les faits présumés, réfute les accusations contre le leader de Pastef.
D’ici là, chaque camp mijote sa stratégie. D’après Source A de ce mardi, du côté de la partie civile, on mise sur deux éléments : les tests ADN sur Ousmane Sonko et les témoignages d’ex-masseuses de Sweet Beauty. Le journal indique que les numéros de téléphone de ces dernières ont été remis par Adji Sarr.
Les tests ADN devraient permettre de savoir si le sperme recueilli lors de prélèvements vaginaux sur Adji Sarr, le jour du dernier viol présumé, est celui ou pas celui d’Ousmane Sonko, qui jure n’avoir jamais entretenu de relations sexuelles avec Adji Sarr. Mais, il y un souci pour la partie civile : si le leader de Pastef refuse ces tests, elle aura du mal à les utiliser contre lui.
D’autant que, signale Source A, les prélèvements effectués sur Adji Sarr n’ont pas été versés dans le dossier. Le journal informe que la défense compte exploiter cette «brèche» pour démonter l’accusation.