A l’orée de ce troisième millénaire, le peuple sénégalais nage, malencontreusement, dans les méandres de la des valeurs. Nous assistons tout simplement, mais malheureusement à une société fondée principalement sur la promotion des contre-valeurs telles que l’absence de probité morale, la dégradation des mœurs, la crise d’autorité, les agressions culturelles tout comme sexuelles, mais aussi et surtout les détériorations crasseuses des relations interpersonnelles.
La recherche désorganisée du confort matériel, sans efforts personnels, mène inéluctablement dans les arcanes ténébreux des pratiques pas du tout catholiques. Par conséquent, notre société est téléguidée par la fornication du faux avec le vrai. La duperie, la fourberie, ainsi que la tromperie deviennent, malheureusement des principes sacro-saints pour la conquête d’une meilleure vie.
Les faux billets circulent aisément, la drogue se dissémine scandaleusement, les coupables se pavanent librement, les autorités politiques tout comme religieuses se calfeutrent tranquillement et les valeurs cardinales du peuple sénégalais s’avilissent honteusement… Hélas!
Nous vivons inexorablement, mais inconsciemment, dans une société ou le bien n’est plus séduisant, le mal n’est plus repoussant, la vérité n’a plus d’effets, le mensonge n’a plus de méfaits, le peuple marche à reculons et la dépravation des valeurs va de mal en pis. Navré !
Par Moussa GNING,
Le serviteur !