Le ministre de la pêche et de l’économie maritime, M. Alioune Ndoye a présidé ce jeudi 21 octobre 2021 l’atelier de validation du Plan de développement de l’Aquaculture 2022-2026. Selon lui ledit plan débouché sur 55 projets estimés à 35 milliards de F CFA.
« L’aquaculture est positionnée aujourd’hui parmi les secteurs phares de création aussi bien de richesses que d’emplois du PSE. Donc les objectifs précis qui sont assignés à ce secteur et l’Etat fait tout à travers son bras technique qui est l’Agence nationale de l’aquaculture. Il y avait des contraintes au niveau législatif. Au Conseil des ministres le projet de loi portant code de l’aquaculture a été adopté en conseil des ministres. Ça débouche sur 55 projets, estimés en coût de 35 milliards. Au niveau mondial, c’est l’aquaculture qui palie à cet déficit de ressources halieutiques, des espèces qui sont menacées, aujourd’hui pleinement exploitées, d’autres surexploitées. Donc ceci appelle au développement urgent de l’aquaculture. Aujourd’hui au niveau mondial les consommations de poissons, les 52% viennent de l’aquaculture. Le consultant vient de nous rappeler que nous au Sénégal, on est encore à 0,04%. Vous voyez la marge que nous avons, donc ça, c’est un secteur porteur pour tout investisseur demain », a souligné M. Alioune Ndoye, ministre de la pêche et de l’économie maritime.
D’après le ministre de la pêche, au Sénégal, cette tendance montre une production des pêches de capture en déphasage avec la demande de la population sénégalaise dont le taux d’accroissement démographique estimée à 2,3% par an.
Le ministre Alioune Ndoye précise que compte tenu du rôle stratégique que joue l’aquaculture joue dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les populations, la création d’emplois et de richesses, le gouvernement du Sénégal a décidé de développer l’aquaculture.
« Le plan cible une production aquacole de 12 600 tonnes et la création de 4658 emplois directs sans compter les emplois indirects pour les jeunes et les femmes dans un horizon de 5 ans. Le financement du PSDA (2022-2026) repose en majorité sur le privé et les PTF pour 52% et le Gouvernement pour 48% », dira le ministre de la pêche.
Il rajoute : « J’invite les partenaires au développement du Sénégal à apporter leur concours pour la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement de l’Aquaculture pour enfin, faire de ce sous-secteur une véritable industrie qui contribution à la fourniture en produits halieutiques et à la création d’emplois pour les jeunes et les femmes. Je ne saurai terminer sans vous remerciez une fois de plus, de votre présence ».
Selon le ministre de la pêche, la stratégie de développement proposée, a pour vision de faire de l’aquaculture un pourvoyeur significatif de produits halieutiques au Sénégal, capable de créer et de maintenir des milliers d’emplois notamment pour les femmes et les jeunes, en veillant au respect des normes sanitaires et environnementales.
Il estime que l’ambition du PSDA est de lever les contraintes liées à l’accès aux intrants (aliment de poissons et alevins) en qualité et en quantité.