499 agents de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité (ATE) ont entamé lundi 11 octobre une grève de la faim illimité (sous l’autopont Saint-Lazar, sur la VDN). Ils réclament d’être régularisés au sein de la Senelec.
Dans un communiqué parvenu ce mardi à la rédaction de PressAfrik, la Senelec a tenu à réaffirmer « qu’il n’existait aucune relation juridique ou organique entre elle et ladite amicale. Ses membres ne font pas partie de son personnel et donc ne sont pas ses employés« .
La direction de l’entreprise fournisseur d’électricité au Sénégal indique qu' »Evoquer un pseudo refus de Senelec de les recruter comme motif de leur grève de la faim traduit une volonté manifeste de cette amicale de justement s’engager dans du dilatoire et d’entretenir la confusion auprès de l’opinion publique.
Cette action vise ni plus ni moins à mettre la pression sur Senelec pour la contraindre à procéder à recrutements injustifiés« .
Pour expliquer ce qui la lie avec ces agents grévistes, l’entreprise rappelle dans son communiqué: « Senelec, dans le cadre de ses activités planifiées et comme plusieurs autres sociétés au Sénégal, est régulièrement appelée à faire recours à des entreprises ou GIE sur la base de contrats de prestations de services. Il revient à ces structures, sans aucune responsabilité de Senelec, de mobiliser des ressources humaines (souvent des prestataires) pour honorer la prestation attendue« .
La Senelec précise tout de même que « dans sa politique de recrutement, et selon ses besoins peut accorder la priorité à la candidature des travailleurs des sous-traitants sans que ce soit un droit consacré. C’est dans cet esprit que pour l’année 2021 sur les 92 personnes retenues à l’issue des concours de recrutement, 64 proviennent des prestataires es structures de ces sous-traitants ».
La Senelec a réaffirmé « sa ferme détermination à ne céder à un quelconque chantage et se réserve le droit de préserver son image par tous les moyens de droit, au besoin« . Tout en se désolant de la grève de faim de ces 499 agents de l’ATE.
« PRESSAFRIK »