Un autre plan Orsec en urgence ? A ce rythme en tout cas, le doute n’est plus permis. Si le vent qui nous vient du Nord (notamment de la Mauritanie), continue de souffler sur le Ndiambour et ses environs, bientôt la ville de Louga se retrouvera totalement enfouie sous le sable. Comme le fut jadis la ville prospère de Pompei sous les cendres, après l’éruption brutale de 39; un volcan. L’érosion éolienne accentuée par les changements climatiques, tout le monde connaît.
Il y a quelques années, avant la grande sécheresse des années 70, le phénomène ne connaissait pas cette ampleur. Mais devant des autorités qui n’ont rien tenté pour freiner l’ensablement de leurs cités, ou au moins essayer de stopper l’envahissement de leurs rues avec des pelleteuses, pratiquement tous les quartiers de la capitale du Ndiambour ont commencé à céder de la place à des monticules de sable, d’au moins 20 centimètres de hauteur.
Certains rues et routes très importantes pour le trafic ont complètement disparu, tandis que d’autres sont devenues totalement impraticables pour la plupart des petites voitures. Si on ajoute la pluie et les ruissellements qui ont fini de creuser ce qui restait encore du macadam, il est certain que si l’État n’intervient pas d’urgence, sous peu, la ville de Louga ne sera qu’un mauvais
souvenir.
Et si la mairie prenait les devants en organisant assez rapidement des journées désensablement, avec le concours des jeunes et des Asc de chaque quartier?