Le meneur de l’insurrection est le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française. Il a regagné la Guinée pour prendre la tête de ce corps créé en 2018. En mai, des rumeurs infondées faisant part de sa possible arrestation avaient même circulé dans la capitale guinéenne.
Ce officier breveté de l’Ecole de guerre, possédant plus de quinze années d’expérience militaire, notamment lors de missions opérationnelles (Afghanistan, Côte d’Ivoire, Djibouti, République Centrafricaine) et de protection rapprochée (Israël, Chypre, Royaume-Uni, Guinée).
Le commandant Mamady Doumbouya a brillamment accompli la formation de spécialiste en protection opérationnelle à l’Académie de Sécurité Internationale (Israël), le cours de formation des commandants d’unité à l’Ecole d’application de l’infanterie (E.A.I. – Sénégal), la formation d’officier d’Etat-major (EEML Libreville) et l’Ecole de guerre de Paris.
Le commandant Doumbouya est capable d’identifier et de désamorcer des situations à risque en restant calme face à un environnement hostile et une pression extrême.
Il s’adapte s’adapte et improvise face à toute situation qui demande une maîtrise de soi, une évaluation du risque et une prise de décision rapide.
Ce béret rouge qui a la lourde tâche d’encadrer cette nouvelle unité des Forces armées guinéennes, était jusque-là méconnue du grand public.