Après la restitution du rapport du projet d’érection de Médina Baye en commune au Khalif général Cheikh Mahi Niass le 22 mai passé, le comité a fait face à la presse ce dimanche pour décliner sa feuille de route. À l’entame, il a clarifié qu’aucune velléité de pression liée au climat de contestation dues aux récents découpages n’est derrière le projet mais qu’il s’agissait bien d’un travail scientifique qui a pris en compte les aspects et enjeux de la problématique.
» L’actualité nationale est marquée par de vives contestations liées à de récents découpages ou redécoupages administratifs décidés par l’autorité étatique. Loin de nous l’idée de surfer sur cette vague pour réclamer à notre tour un redécoupage de la commune de Kaolack » a précisé Thierno Amath Ndiaye.
Fondée en 1930 par Cheikh Ibrahima Niass, la localité de Médina Baye est devenue au fil des années le quartier le plus important en termes de croissance démographique, de développement d’habitat, de potentialités et d’opportunités. » Le statut de melting-pot de la cité n’est plus à démontrer : des milliers d’étrangers composés de diverses nationalités y vivent, travaillent ou apprennent le Coran et la science islamique » liste M. Ndiaye.
Avec une population estimée à plus 30 mille habitants compte non tenu des quartiers qui lui sont connexes, Médina Baye a connu un boom démographique en raison de son statut religieux. » Si on ajoute les populations riveraines de Sam, Médina Extension, Thioffack, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, Santh Mbaye Lawa, la population sera estimée à plus de 55 mille habitants » a conclu le porte parole du jour.
Des possibilités de forte coopération décentralisée et de jumelage avec de grandes villes comme Kano, Lagos, Accra, N’djaména, Ségou, New York et certaines capitales arabes sont agitées. Le Gamou International, en plus du tourisme religieux, qui créeront un fort marché sous régional et développeront des opportunités de partage de flux économiques, sont les leviers sur lesquels le comité compte s’appuyer.