L’Algérie célèbre samedi sa première « Journée nationale de la Mémoire » pour honorer les victimes de la répression sanglante par la France de manifestations indépendantistes le 8 mai 1945, au moment où Alger attend de Paris la reconnaissance des « crimes du colonialisme ».
Cette commémoration a été décidée il y a un an par le président Abdelmadjid Tebboune « en reconnaissance des énormes sacrifices consentis par le peuple algérien lors des massacres du 8 mai 1945 et du déclenchement de la Guerre de libération nationale le 1er novembre 1954 ».
M. Tebboune avait alors qualifié de « crimes contre l’humanité » les tueries perpétrées par les forces de l’ordre françaises dans le Constantinois (Sétif, Guelma et Kherrata) et les exactions de la période coloniale (1830-1962).
Il avait parallèlement annoncé le lancement d’une chaîne de télévision « spécialisée en histoire », ayant vocation à constituer « un support pour le système éducatif dans l’enseignement de cette matière que nous voulons maintenir vivace pour toutes les générations ».