Le Directeur général de l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest), Doudou Kâ, et le Coordonnateur de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), Mass Thiam, ont signé vendredi une convention de partenariat pour la promotion de la propreté dans la plateforme aéroportuaire et la zone péri-aéroportuaire, a constaté l’APS.
Parafant le document au nom du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, le coordinateur de l’UCG a signalé que cette convention entre dans le cadre du programme ‘’Zéro déchet au Sénégal’’ et va, dans la première phase, générer 53 emplois. Selon lui, la mise en œuvre de ce programme s’appuie sur deux composantes essentielles, à savoir l’amélioration du système de gestion et la mobilisation des parties prenantes et l’implication des communautés. ’’L’action que nous lançons aujourd’hui va au-delà des limites de l’AIBD. Elle englobe aussi l’ensemble des localités qui entourent l’aéroport, en termes d’implication et de recrutement du personnel. Ce qui est important dans le cadre de la territorialisation des emplois’’, a dit M. Thiam.
Il estime que le DG de l’AIBD a compris que cet aéroport est ‘’la vitrine du Sénégal’’, un pays de tourisme, et que c’est la première image qu’on montre aux étrangers qui débarquent dans le pays. Selon lui, ’’il était important que cet aéroport reflète ce nouveau Sénégal que nous sommes en train de bâtir autour du président de la République’’.
Le DG de l’AIBD a rappelé que le 2 avril 2019, le président de la République, Macky Sall, dans son discours d’investiture, insistait sur l’impératif de promouvoir et d’agir en urgence pour un Sénégal propre. C’est dans cette même dynamique qu’il a sollicité ’’un partenariat’’ avec l’UCG pour la promotion de la propreté dans la plateforme aéroportuaire mais aussi dans la zone péri-aéroportuaire des communes de Diass et de Keur Mousseu. ’’La propreté n’est pas seulement un défi du quotidien, elle n’est pas seulement un enjeu environnemental, elle est fondamentalement un enjeu sanitaire, une exigence socio-culturelle, économique de haute portée pour l’image et le rayonnement de l’aéroport mais aussi et surtout la marque’’, a fait valoir M. Kâ.
Ce protocole, à l’en croire, propose une ‘’gestion alternative’’ des déchets bien ‘’moins coûteuses’’ en ressources que la ‘’gestion conventionnelle’’ en cours dans la plateforme aéroportuaire, parce que bâtie autour d’une ‘’véritable économie circulaire basée sur la valorisation et le recyclage industriels des déchets avec une génération d’emplois locaux durables.