Un sommet européen des chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept se tient ce jeudi 25 février et jusqu’à vendredi en visioconférence avec un menu qui ne change pas : la pandémie de Covid-19. Mieux coordonner la lutte contre la maladie, « booster » la campagne vaccinale. Mais une fois n’est pas coutume, les Européens se présentent devant le Conseil en ordre dispersé.
D’abord, sur la question des frontières. Avec la montée en puissance des variants agressifs du Covid-19, plusieurs pays dont l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Suède et la Hongrie ont pris des mesures très restrictives et se sont fait taper sur les doigts en début de semaine par la Commission européenne en raison des entraves qu’ils font peser sur la liberté de circulation en Europe. Le sommet qui s’ouvre ce jeudi devrait servir de rappel à l’ordre collectif.
Pas d’unanimité sur les certificats de vaccination
Ensuite, sur les certificats de vaccination. C’est un dispositif poussé par Chypre et par la Grèce qui veulent sauver leur saison touristique. Selon le gouvernement grec, toute personne vaccinée et porteuse de ce passeport médical devrait avoir le droit de voyager comme bon lui semble dans l’ensemble de l’Union. Pour l’instant, cette proposition ne fait pas l’unanimité.
Éviter le chacun pour soi
Plusieurs États membres, dont la France, attendent confirmation que tous les vaccins permettent d’éliminer le risque contagieux. Ainsi que des garanties sur la durée de l’immunité conférées par les préparations de Pfizer, Moderna et AstraZeneca. Mais sur un point tout le monde est d’accord : il faut que ce certificat soit mis au point à l’échelle européenne pour éviter la cacophonie du chacun pour soi.