Le GOHA est un groupe d’organisation de défense des opérateurs économiques créée depuis 2003. Installé en Guinée, ce groupe défend les intérêts de tous les opérateurs économiques, toutes nationalités confondues.
A Dakar, Sherif Mouhamed Aïdara, président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) s’est prononcé sur la situation des opérateurs économiques en cette période de crise. Il est également revenu sur la situation de la Guinée où les opérateurs sont victimes dès fois d’injustices. Ce qui le pousse à déplorer ces attaques multiples et injustifiées. « Nous sommes à Dakar pour des raisons de sécurité. Si les opérateurs sont les cibles en période de crise cela veut dire qu’il y a véritablement problème. Nous sommes apolitiques même si nous ne sommes pas d’accord avec le président sur certaines mesures. Ce qui nous a d’ailleurs poussé à adhérer la société civile pour défendre les intérêts du pays. Je pense ainsi que cela est une bonne cause », a-t-il indiqué avant de poursuivre :
« Normalement un opérateur doit se venter en étant en mesure de présenter son président. Si ce n’est pas le cas, cela veut dire qu’il y a problème. J’ai toujours dénoncé ce qui ne vas dans différents régimes de mon pays. Mais avec Alpha Conde tu n’a pas cette possibilité. Même ici, on est pas en mesure de communiquer à travers les médias guinéens. Nous sommes toujours menacés et c’est déplorable. J’ai toujours défendu les intérêts de mon pays et je n’arrêterais de le faire pour l’amour que je porte pour lui. On a posé beaucoup d’actes et il suffit d’aller sur l’internet pour les voir. Mais après tout cela on voit le favoritisme ou la discrimination, alors en tant que homme de droit on peut que dénoncer ».
Sur l’importance de la Zlecaf, Monsieur Aïdara se réjouit de son impact en incitant à une meilleure organisation pour un intérêt commun. Il déplore, cependant, le silence des autorités par rapport à la fermeture des frontières en cette période de crise.
Il lance un appel aux présidents des pays de la Cedeao de penser aux opérateurs économiques qui sont en train de voir leur produits se détruire. Selon lui, les présidents ne se soucient pas de leur situation qui est très compliquée depuis le début de la pandémie. Il demande aux chefs d’état de la Cedeao de dédommager ces opérateurs qui peinent à mener à bien leurs activités.
Pour Monsieur Ibrahima Diallo, secrétaire général GOHA section Transport, la fermeture des frontières a entraîné d’énormes dégâts. Ainsi, il lance solennellement un appel pour trouver une solution à ce problème vues les difficultés et les pertes que cela a entraîné.