Il y a d’illustres Sénégalais qui ont disparu de notre horizon “sans frontières”, sans pour autant être morts. Nos pensées “pieuses” vont naturellement à l’encontre du prototype comme Ibrahima Sène du P.I.T et Momar Samb du RTA-S.
Le premier, fondu dans le lard et le diabète, se contente désormais de brèves apparitions à la télé pour tirer à boulets rouges sur ses anciens amis et copains.
Le deuxième, en revanche, choisit les moments spéciaux de grande politique politicienne pour se rappeler à notre bon souvenir.
Sûr que chaque fois qu’il paraît sur le petit écran, Momar Samb continue de faire l’objet de curiosité politique animale.
Il attend les grandes rencontres entre partis politiques pour nous faire redécouvrir les nouvelles couleurs de son ancien slogan: “rew Ken douko paathio, daniou koy peenćo”.
Ah ! Ces braves gauchistes qui ont blanchi sous le harnais communiste, mais que les vicissitudes de la vie ont fini par transformer en rampant et en rempart de droite.
Pour justifier leur existence actuelle, ils sont devenus pires que les jeunes du M.J.P.S de l’ère Senghorienne.