Depuis quelques semaines, l’histoire d’un jeune étudiant en médecine émeut les réseaux sociaux. En effet, il est atteint d’aplasie médullaire. Il s’agit d’une pathologie très rare dans le monde qui touche environ deux personnes sur 1 000 000 par an en Europe et aux États-Unis.
L’aplasie médullaire, maladie dont souffre Sadio Ousmane Diedhiou (SOD), un étudiant en médecine, est un dysfonctionnement de la moelle osseuse. Celle-ci devient incapable de produire des cellules sanguines telles que les globules rouges, blancs et plaquettes. De ce fait, le remplacement des cellules (environ 100 milliards par jour) devient difficile.
L’aplasie est, donc, responsable du déficit d’un ou plusieurs types de cellules sanguines. Les conséquences de l’aplasie sont différentes en fonction du type de cellules déficitaires. Dans le vocabulaire médical, l’aplasie est l’absence de cellules ou de tissus. Le terme aplasie médullaire désigne à son tour la relation avec le sang. Il s’agit alors de cellules du sang.
La personne atteinte fait face à une anémie, son corps se défend moins bien, et des infections peuvent apparaître. De même, le déficit entraîne des troubles de la coagulation et par conséquent des hémorragies.
Elle n’est cependant ni contagieuse ni héréditaire et les causes sont difficiles à établir. Il existe, à ce jour, deux types de traitements pour l’aplasie. Il s’agit de la greffe de la moelle osseuse et le traitement par immunosuppresseurs: des médicaments utilisés généralement dans le soin des maladies auto-immunes. DD