Quelque 10 000 pèlerins étrangers sont attendus pour effectuer le petit pèlerinage appelé Umrah. Ceci marque une reprise d’une activité dont les musulmans résidants en dehors d’Arabie saoudite ont été privés depuis sept mois, conséquence de l’expansion de la Covid-19 à travers le monde.
Toutefois, les pèlerins devront s’isoler pendant trois jours après leur arrivée, avant d’être transportés vers des sites religieux, selon Amr Al-Maddah, Vice-Ministre saoudien du Hajj et de la Umrah. Ils ne sont plus autorisés à toucher la Kaaba et ne bénéficieront que d’un séjour de 10 jours dans le royaume.
Al-Maddah a aussi déclaré que des tests de dépistage de la Covid-19 sur les pèlerins – qui ont tous 50 ans ou moins – seront continus et que tous les cas détectés seront étroitement surveillés. Avant la pandémie, plus de 1 300 hôtels et des centaines de magasins bourdonnaient 24 heures sur 24 pour accueillir les pèlerins visitant les villes saintes de La Mecque et de Médine.
Ceux-ci ont été largement vides ces derniers mois. L’Arabie saoudite, qui a organisé un hadj en grande partie symbolique plus tôt cette année, limité aux fidèles domestiques, a commencé à permettre aux citoyens et aux résidents de pratiquer la Umrah le mois dernier à 30 % de leur capacité, soit 6 000 pèlerins par jour.