L’activité de vidange représente un maillon clé de la chaîne de valeur de l’assainissement, elle lie les ouvrages d’assainissement domestiques aux stations de traitement de boues de vidange, lit-on. Dans la région de Dakar, le parc de camions de vidange comporte plus de 150 véhicules, dont la grande majorité sont vétustes et inaptes à l’activité, avec une moyenne d’âge de 25 ans
Ce conclave contribue à accroître les coûts d’exploitation, mais pose également des problèmes environnementaux et de santé publique. « Malgré la prise en compte de la gestion des boues de vidange dans les textes juridiques régulant le secteur, la normalisation de l’activité de vidange n’est pas abordée ».
Ainsi, dans le but de règlementer le service d’Assainissement autonome, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a mis en place le Programme de Structuration du Marché des Boues de Vidange (PSMBV), visant à moderniser toute la chaîne de valeur de la gestion des boues de vidange, à travers un ensemble d’actions dont la certification des entreprises de vidange.
Le processus de certification se base sur une approche participative et inclusive, associant l’ensemble des parties prenantes du secteur. La certification de vidange est indispensable pour l’organisation effective de l’activité de vidange mécanique ainsi que pour faciliter l’accès aux services de vidange des ménages les plus démunis. Pour les acteurs de l’assainissement, l’agrément et la licence permettrait de résoudre les problématiques d’ordre technique, organisationnel et financier.
Dans une perspective de consolider les résultats obtenus dans le cadre du processus de certification, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, avec l’appui de Speak Up Africa, a organisé un atelier visant à présenter les orientations majeures du projet de décret relatif aux conditions d’exercice de l’activité de vidange mécanique et à établir les prochaines étapes du processus.