Artistes, associations des professionnels de la culture, établissements culturels, etc., Ont réfléchit, avec le gouvernement, à la relance du secteur culturel, dans un contexte de Covid-19.
Les mesures prises par le gouvernement, dans le but de freiner la propagation de la Covid-19, ont durement affecté le secteur culturel, occasionnant l’arrêt quasi-total de l’activité artistique. L’agenda culturel, profondément chamboulé, a ainsi connu un coup d’arrêt. Aujourd’hui, les acteurs du monde du spectacle peuvent espérer retrouver leur rythme de travail.
En effet, l’heure est à la reprise des activités. Ce vendredi, c’était la cérémonie de clôture de l’atelier d’élaboration de la stratégie de relance du secteur des arts, dans un contexte de Covidd-19 qu’organise le ministère de la Culture, en partenariat avec les associations et organisations professionnelles du secteur. Ce rendez-vous qui se tient au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose. Il s’agit, dans une démarche inclusive et participative, de mobiliser les forces vives du secteur pour définir une stratégie adéquate adossée à une reprise progressive et ‘’intelligente’’ des activités, sur fond de respect des mesures barrières. La culture est donc invitée à apprendre à se produire tout en s’employant à éviter sa propagation.
C’est une occasion, pour les acteurs, de faire l’état des lieux du secteur culturel, dans le contexte de pandémie, en dessinant la cartographie des difficultés et défis dans les différents sous-secteurs de la culture (musique, théâtre, danse, arts visuels, mode, cinéma, livre et lecture, patrimoine culturel) ; en partageant des expériences de résilience vécues dans le contexte de la Covid-19.
Ainsi, ils ont élaborer une esquisse de relance des différents sous-secteurs de la culture. En effet, toutes les composantes sectorielles du monde des arts vont livrer leurs propositions de reprise. Ces propositions devront être axées sur la mise en relief de la dimension économique de la culture, la prise en compte des aspects liés au genre, à la décentralisation et à la territorialisation de l’action culturelle. De plus, la mise en œuvre de mécanismes innovants de financements, la protection sociale des acteurs culturels et de leurs droits, l’organisation du secteur culturel, la définition d’une stratégie culturelle à l’ère du numérique, ainsi que la prise en compte du caractère transversal de la culture, notamment avec le tourisme.