Je viens de lire l’intégralité de l’article de Direct news relatif aux fonds destinés aux inondations de 2012, à travers lequel le président de l’ACT, Abdoul Mbaye a été nommément visé.
Inutile de vous dire que je me suis fait violence. Que retenir? Tout les accable et les enfonce. Dans leur volonté de s’attaquer à PAM, ils y vont toujours avec la maladresse qui accompagne leur acharnement aveugle. Pour des gens qui confondent la “vue et la vision”, ce n’est pas étonnant.
En parcourant ce machin, je me rends compte qu’ils oublient même des choses aussi élémentaires que le premier ministre est là pour mettre en œuvre la politique définie par le PR. Ce dernier était il aussi irresponsable? Ou était il complètement sous le charme d’un PM qui lui rappelait ses nombreuses insuffisances et à la vue duquel il se sentait inférieur ? Et cela parce que nous parlons en terme d’institutions.
L’actuel locataire du palais de l’avenue Leopold Sedar SENGHOR intuti personae traîne cette carence et de leadership et de crédibilité, ne parlons même pas d’éthique, ce concept est d’un niveau trop élevé pour lui. L’ayant pratiqué, nous n’allons pas lui demander l’impossible.
Pour ceux-là qui veulent le défendre y compris contre le bon sens, ils sont libres, nous y sommes habitués. Même lorsque son propre beau frère est celui qui doit rendre des comptes sur le scandale de la non poursuite du Plan décennal de lutte contre les inondations dans le cadre d’une complicité familiale. Répondre à la détresse des populations qui vivent littéralement dans les eaux pour ne pas dire sous les eaux est d’une impérieuse urgence.
S’attaquer aux problèmes de ces populations, est déjà une tâche aussi titanesque et devrait par conséquent mobiliser toutes les énergies, les ressources également. Déployer son énergie à s’attaquer à d’aussi honorables citoyens est une distraction inacceptable. PAM, ne se baissera pas à votre petit niveau. Il en est du reste totalement incapable. Nous continuons notre combat pour les populations, par des propositions concrètes et utiles et nécessaires. On ne nous entendra pas sur autre chose.
Moussa Bèye,
Cercle des cadres de l’ACT,
Cellule communication de l’ACT
Et voici le rappel: Le journal »DirectNews » avait écrit…………
L’ex Pm Abdoul Mbaye rattrapé par le tribunal de l’histoire: Où sont passés les milliards destinés aux inondations de 2012 ?
Depuis quelques temps, l’ancien Pm Abdoul Mbaye s’illustre par des sorties au vitriol indexant le régime du Président Macky Sall dans sa gestion de la lancinante équation des eaux de pluie. Pourtant, en 2012, il a eu à faire face à des inondations très corsées. Des milliards ont été collectés cette année. On se demande encore à quoi cet argent a servi ?
En 2012, le Sénégal a été victime d’inondations d’une rare férocité qui ont fauché 21 personnes et enregistré 264 600 sinistrés. Dans la seule localité de Touba, ville sainte, d’après un décompte des sapeurs-pompiers, ces inondations ont mis 600 familles dans la rue et des mausolées de dignitaires religieux se sont retrouvés sous les eaux.
Mobilisation nationale et internationale exceptionnelle
Un fort élan de solidarité nationale et internationale pour soulager les populations en détresse a été noté. Sous ce rapport des contributions fusaient du Sénégal et même de la Diaspora. Sous formes de dons, téléthons et contributions volontaires, tous les segments sociaux ont répondu à l’appel du devoir Des élèves aux fonctionnaires en passant par les étudiants, talibés, handicapés, ménagères, ONG, cadres, stars, bref le Sénégal dans sa diversité profonde. Les Sénégalais dans leur entièreté se sont donné à fond la caisse afin que le peuple inondé retrouve la joie de vivre. Tous se sont mobilisés pour faire face à ce drame.
Des milliards de FCFA ont été rassemblés et confiés au Trésor public. Au chevet des sinistrés, il s’agissait dans un premier temps de les secourir et ensuite aménager des programmes pour éviter le malheur dans les années à venir.
Avec tous ces dons qui récoltés en moins de 6 mois le PM, Abdoul Mbaye nous doit des explications. Lui qui prétend que la lutte contre les inondations a cessé d’être une priorité depuis son départ.A-t-il pas oublié ses litanies au temps où il était en parfaite osmose avec le régime de Macky Sall ? La liste des contributeurs en 2012 dans la lutte contre les inondations est très longue. Mais à titre illustratif, nous en avons choisi les principaux donateurs pour mesurer l’ampleur de leurs actions.
Chronologie des Contributions diverses
Le 27 août 2012, Serigne Sidy Moctar Mbacké débloque 1 Milliard CFA et Cheikh Amar offre 50 millions CFA et plusieurs motopompes.
Le 31 août 2012, Le président de la République de Côte d’ivoire, Alassane Ouattara, a déboursé un montant de 200 millions pour soulager les victimes des inondations.
Les 26 au 31 août 2012, Sen TV et futurs médias (TFM) ont pu, à travers des téléthons, collecter plus de 240 millions F CFA, et d’autres matériels dont des motopompes, des habits, des produits détergents.
Le mardi 04 sept 2012, Sen Tv a remis 200 millions au Premier ministre
Le mercredi 05 septembre 2012, en tournée en Asie, le rappeur Akon offre 10 millions CFA.
Le même mercredi 05 sept 2012, le président de la République, Macky Sall, a reçu une délégation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) conduite par le président de la commission, Cheikh Hadjibou Soumaré. Ce dernier lui remettait un chèque de 300 millions de francs de l’Uemoa. Macky transfère le chèque à son Premier ministre, Abdoul Mbaye.
Le samedi 08 septembre 2012, Un gala de charité en faveur des victimes des inondations. Le ministre de la culture de l’époque, Youssou N’Dour, en compagnie d’Oumar Pène, Ismaël Lô et Thione Seck a généré 97 millions de francs CFA.
Le jeudi 13 septembre 2012
Dr Adrienne Y. Diop, commissaire du Développement humain et Genre de la Commission de la CEDEAO remet la contribution de 200 millions CFA de ladite institution au président Macky Sall.
Mme Yamina Benguigui ministre française déléguée chargée de la Francophonie a effectué un déplacement au Sénégal du 13 au 15 septembre 2012 pour remettre 150 000 euros (100 millions CFA) pour contribuer à la remise en état de salles de classes inondées. Ce n’est pas tout. Toutes les strates de la société sénégalaise et internationale avaient manifesté leur compassion par un geste plein d’humanisme. Nous ne nous étalerons davantage sur toutes ces bonnes volontés qui ont servi Dieu en servant leurs prochains vivant dans les eaux.
Morceaux choisis
« Dakar s’est construite durant des dizaines d’années, mais elle s’est mal construite avec des constructions sur des eaux. Et aujourd’hui, il y a une multitude de zones inondables. Même si tout est devenu préoccupation, on ne peut pas tout régler en un an’’, défendait ainsi Abdoul Mbaye le régime dans lequel , il émargeait.
C’est ce même Abdoul Mbaye qui envahit les médias pour décrier la gestion des tenants actuels du pouvoir .Ses déclarations de 2012 laissaient transparaître en filigrane une démission de sa part. En tout état de cause, les consciences s’interrogent :
A quoi ont servi les téléthons et les divers dons ?
Mais où sont passés les milliards des inondations de 2012 ?
Le peuple pour sa part réclame des explications à l’ancien Pm, lui qui demande l’audit des 766 milliards de FCFa du Plan Décennal de lutte contre les inondations( PDCLI) pour lequel , il est comptable à un certain niveau.
PLAN Décennal de lutte contre les inondations
Si on interroge l’histoire récente de ce pays, on se rend compte que le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, avait annoncé une aide d’urgence pour le Sénégal qui fait face aux inondations causées par les pluies. C’est ainsi que le 19 septembre 2012, Mme Leila Mokadem, représentante-résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au bureau régional du Sénégal a participé au Conseil présidentiel au palais de la république du Sénégal, sous la présidence effective du chef de l’Etat, Macky Sall. Cette dernière soumettait un programme décennal contre les inondations dont le coût est estimé à quelque 767 milliards de francs CFA avec la première phase d’urgence de 66 milliards CFA qui devaient être débloqués aussitôt.
Pourquoi un tel plan ?
« En matière de promotion du développement économique et social, le Sénégal, à l’instar d’un nombre croissant de pays est confronté à des défis liés à l’eau notamment à des problèmes tels que les pénuries, la baisse de la qualité et l’impact des inondations. Ainsi, parmi les priorités du Gouvernement pour faire face durablement à la lutte contre la pauvreté se trouvent en bonne place la prévention et la lutte contre les effets nuisibles des inondations, la promotion d’une gestion efficace et efficiente des ressources en eau gage de l’accès durable à l’eau potable et à l’assainissement et de l’amélioration de la qualité des services », lit-on dans la note rédigée par les gouvernants d’alors
A ce titre, dans le cadre de la lutte contre les risques liés à l’eau, un Programme Décennal de lutte contre les inondations a été esquissé comportant une phase d’Urgence 2012-2013 validée lors du Conseil Présidentiel du 19 septembre 2012 consacré à ce sujet. Ce programme vise à mettre en œuvre des solutions durables au fléau cyclique des inondations.
Au cœur de toutes ces initiatives figurait un homme du nom de Abdoul Mbaye à l’époque Premier ministre qui face aux bailleurs à King Fadh Palace a tenté de vanter les mérites du Plan Décennal de lutte contre les Inondations. Dans sa lettre de présentation de politique Générale du Gouvernement, il a eu à défendre ces programmes avec véhémence. Aujourd’hui, défénestré de sa station de Premier ministre, l’homme semble retrouver d’autres certitudes. Mais convenons –nous d’une chose : au Sénégal, la politique a sa dynamique propre qui résiste aux principes les plus sacrés et aux serments les plus mirobolants. Les Sénégalais n’ont qu’une seule doléance : « Abdoul Mbaye , nous voulons savoir la destination des milliards engloutis dans les inondations en 2012 », clament-ils et déclament en chœur.
Mademba Ramata DIA