A l’instar de la communauté internationale, le ministère de l’Environnement a célébré hier la 35ème édition de la journée mondiale de l’ozone. A travers le Programme ozone Sénégal qui a pour mission de articiper à l’effort mondial de protection de la couche d’ozone par la réduction voire l’élimination des substances qui l’appauvrissent, le ministère salue l’engagement du Sénégal dans la lutte pour la protection de l’environnement. Une occasion pour le Directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement, Monsieur Cheikh Ndiaye Sylla est revenu sur ce Protocole de Montréal de rappeler qu’il permet de diminuer les substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
« Ozone pour la vie : 35 ans de la protection de la couche d’ozone », tel es le slogan utilisé par le ministère de l’Environnement pour célébrer la journée mondiale de l’ozone. A l’en croire Monsieur Cheikh Ndiaye Sylla cette 35ème édition veut dire combien le Sénégal a été impliqué dans tous le processus de mise en place de la protection de la couche d’ozone.
« Nous avons eu, depuis 1985 à nos jours une ratifications universelle de convention de Vienne et du Protocole de Montréal. Ce qui veut dire que tous les États ont ratifié cette convention. Une des rares conventions rectifiées à ce niveau là », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Le Protocole de Montréal a été adopté en 1987. Et il a, aujourd’hui six (6) amendements… Ce qui a permis de supprimer, jusqu’en 2010 les chloroflirocarbonnes (CFC). Et concernant l’amendement de Vienne, nous sommes parvenus à introduire les HCFC pour aussi les réduire à chaque fois que les avancées scientifiques ont démontré que toute substance qui pose des problèmes à la couche d’ozone, nous sommes parvenus à prendre des mesures jusqu’en 2016 ».
Selon lui, « L’amendement de Kigali diminue les hydroflirocarbines qui ne sont pas des gaz qui appauvrissent la couche d’ozone mais dont la fabrication de certains produits qui la détruisent Dans la définition de la convention climat, on prend en compte tous les gaz non couverts par le protocole de Montréal. Nous sommes à une situation où on va diminuer, d’ici 2030, avec tous ces amendements, les l’émission de 2 millions de cas. Parce qu’en détruisant la couche d’ozone, on note une augmentation des effets biogéochimiques qui ont des effets mutagènes sur nous et sur certaines espèces ».
En visite au Centre de référence pour la spécialisation du froid et de la climatisation mis en place par le ministère de l’Environnement permet au Directeur de cabinet de confirmer l’engagement du Sénégal à protéger l’environnement. Selon lui, ce centre composé de beaucoup de matériels et/ou documents est un centre d’excellence.
« est doté des dernières technologies de récupération, des substances interdites afin de les transférer ailleurs, dans d’autres pays où on peut les traiter, dans le but de ne pas les laisser s’échapper dans la couche d’ozone », a-t-il assuré.