Depuis qu’il a obtenu la grâce, Khalifa SALL s’exprime rarement. Un silence exacerbé par la pandémie du coronavirus qui a aussi impacté les partis politiques.
Seulement, son ancien conseiller politique Moussa TAYE, cette léthargie des formations politiques ne doit pas pousser les autorités à mettre le calendrier républicain dans les tiroirs. Selon lui, il est hors de question de repousser les élections locales puisqu’elles « ont été déjà reportées unilatéralement par le pouvoir, et les mandats des élus locaux ont pris fin depuis juin 2019 ».
« Il est inconcevable de faire plus de six ans pour un mandat de cinq. Aussi, il est inacceptable de vouloir repousser les échéances locales pour les coupler avec les législatives de 2022. Car, si on n’y prend garde, à ce rythme, même la Présidentielle de 2024 pourrait être repoussée pour contourner le troisième mandat et rester encore au pouvoir », indique Moussa TAYE.
Pour lui, tout est devenu dépend du dialogue politique. Seulement, indique-t-il, il faut aller vite à l’essentiel et choisir une date afin de « permettre aux formations politiques de se préparer » et d’éviter ainsi d’autres surprises