Les enjeux actuels au Mali et dans l’espace G5 Sahel sont tels que l’avenir de la France risque de se solder à court terme par une mort cérébrale.
La chute d’IBK, présage un changement de politique militaire et sécuritaire au Mali.
Les nouveaux patrons du palais de Koulouba ont l’intention de changer également de partenaire dans la lutte contre le terrorisme.
Les yeux sont tournés vers l’ancien partenaire, à savoir la Russie.
Aux premières heures de la chute d’IBK, le président français s’est précipité pour appeler certains pays africains afin de prononcer des condamnations fermes et rigoureuses.
Elle introduit une notion d’intervention militaire à l’ONU mais la Chine et la Russie en imposent leur véto.
Il a fallu attendre que les militaires rassurent qu’ils ont besoin de la France et son armée, parlant du respect des différents accords, pour que la France change de langage.
- L’ancien ambassadeur de la France au Mali, n’a t’il pas écrit sur son compte Tweeter que les militaires ne parlent pas de déviation idéologique ?
La France comprend qu’il ne s’agit pas d’une troupe de militaires illettrés sans capacité d’analyse géopolitique.
Elle est tombée dans le piège tendu par les putschistes, en se désolidarisant très vite de ses pions traditionnels dans la CEDEAO qu’elle avait pourtant très bien choisis.
ADO et Condé se sentent trahis. La France en commettant sa première erreur, n’aura certainement pas l’occasion de se redresser.
Napoléon Bonaparte disait : » Ne jamais interrompre son ennemi quant il fait une erreur. «
Dr Mohamed Diallo
Président du parti URV
Petit Berger au service de la nation