La pandémie de Covid-19 témoigne de l’urgence de répondre à la crise environnementale et climatique. C’est ce que rappelait mercredi le président de la Chambre des députés, Fernand Etgen, pour qui dégradation de l’environnement, changement climatique et émergence de nouvelles maladies sont liés.
Il existe bien un lien entre la dégradation de l’environnement, le changement climatique et l’apparition de nouvelles maladies comme le Covid-19, assurait mercredi le président de la Chambre des députés, Fernand Etgen (DP), lors de son intervention dans le cadre de la cinquième Conférence mondiale des présidents de parlement organisée par l’organisation mondiale des parlements nationaux (UIP), qui se tient les 19 et 20 août.
«Il faut tout mettre en œuvre pour prévenir à l’avenir de telles catastrophes sanitaires et écologiques», a insisté, devant ses homologues, Fernand Etgen. Pour cela, il est indispensable de saisir l’opportunité que présente la sortie de crise de la pandémie de Covid-19 pour assurer la transition, en misant sur une innovation écologique et des investissements durables, a-t-il rappelé. Et le pacte vert pour l’Europe , s’il est mis en œuvre de manière conséquente, en est un des instruments principaux.
Des solutions globales
Cette réunion de plus de 250 présidents de parlement issus de 193 pays du monde était aussi l’occasion de rappeler l’importance du multilatéralisme pour apporter une réponse efficace à la crise environnementale et climatique. «Les parlementaires ont un mot important à dire en proposant des solutions globales et durables aux défis globaux tels que l’urgence climatique», constatait ainsi Fernand Etgen.
Au niveau du Luxembourg, le Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC), adopté en conseil de gouvernement en mai dernier , sera la «feuille de route» pour atteindre les objectifs que se fixe le pays pour 2030: -55% des émissions de gaz à effet de serre, 25% d’énergies renouvelables dans notre consommation, et 40 à 44% d’efficacité énergétique.