Le bloc des pays émergents, qui regroupe historiquement cinq pays, a accueilli cette année six nouveaux entrants. L’octroi de statut de « pays partenaires » à treize autres nations constitue une première étape à un futur élargissement de l’alliance.
Les pays membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont annoncé l’octroi du statut de « pays partenaires » à treize pays, dont l’Algérie, le Nigeria et l’Ouganda.
« Les BRICS ont officiellement ajouté treize nations à l’alliance en tant que pays partenaires : l’Algérie, la Biélorussie, la Bolivie, le Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, le Nigeria, la Thaïlande, la Turquie, l’Ouganda, l’Ouzbékistan et le Vietnam », a indiqué le bloc des économies émergentes sur son compte X (ex-Twitter), lors d’un Sommet tenu du 22 au 24 octobre à Kazan (Russie).
« Les BRICS ont décidé de ne pas accepter de nouveaux pays comme membres à part entière en 2024. Les 13 nouveaux pays acceptés en tant que pays partenaires officiels participeront aux initiatives des BRICS, et s’efforcent de devenir des membres à part entière de l’alliance à une date ultérieure », a-t-on ajouté de même source.
Ainsi, les pays bénéficiant du statut de « pays partenaires » pourraient rejoindre le bloc en tant que membres à part entière ultérieurement.
« Les discussions ont porté sur les critères et les principes de l’élargissement futur des BRICS. Actuellement, il y a 10 pays membres, mais il y en aura d’autres à l’avenir. Ces principes et critères ont été discutés, approuvés et acceptés », a déclaré le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, indiquant que « les consultations sur la liste des futurs membres commenceront bientôt ».
Six nouveaux pays avaient déjà rejoint le groupe des BRICS en janvier 2024, en l’occurrence l’Argentine, l’Egypte, l’Iran, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
Alliage hétéroclite de pays géographiquement éloignés et dotés d’économies à la croissance inégale, les BRICS ont en commun leur revendication d’un équilibre mondial plus inclusif et d’une meilleure représentativité des pays émergents dans les organes de gouvernance internationale. Le bloc a également créé en 2014 sa propre banque de développement, pour tenter de bousculer l’architecture financière mondiale dessinée par les accords de Bretton Woods.