Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a insisté, jeudi à Saint-Louis, sur l’importance de la préservation de la biodiversité, au regard des “menaces multiformes” qui pèsent sur l’environnement, informe nos confrères de l’APS.
S’exprimant dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité, commémorée mercredi 22 mai, il a indiqué que cette célébration est “une façon de sensibiliser la communauté internationale sur l’importance de préserver la biodiversité parce que les menaces sont aujourd’hui multiformes”.
“On assiste de plus en plus à une fragmentation des habitats. On assiste de plus en plus à l’apparition d’espèces évasives. On assiste de plus en plus à des pollutions multiformes. On assiste aussi à une exploitation à outrance des ressources naturelles et à l’effet du changement climatique”, a-t-il dit à des journalistes, en marge de la rencontre.
Selon Daouda Ngom, “tous ces facteurs concourent à accroître l’érosion de la biodiversité au niveau mondial. Donc, c’est devenu une problématique mondiale de préserver la biodiversité”.
Il a également évoqué la question du renforcement de la coopération transfrontière entre le Sénégal et la République islamique de la Mauritanie, à travers notamment la Réserve de biosphère transfrontière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS).
Cette réserve est “un écosystème partagé entre le Sénégal et la Mauritanie, qui a un label international de Réserve de biosphère et dont la gestion se fait en parfaite collaboration entre la direction du Parc national du Diawling (PND), qui est le principal noyau central du côté de la Mauritanie, et la direction des Parcs nationaux du Sénégal”.
Aussi le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a-t-il assuré de l’engagement du Sénégal dans la préservation de la biodiversité.
“Notre pays s’est engagé depuis plusieurs années dans la préservation de la biodiversité. Nous avons signé la convention sur la diversité biologique depuis 1994, et le Sénégal a fait énormément d’efforts pour préserver sa biodiversité”, a souligné Daouda Ngom.
“Aujourd’hui, nous avons 6 parcs nationaux, 213 forêts classés, nous avons également des réserves naturelles, et beaucoup de nos sites ont également un statut international”, a-t-il indiqué.
M. Ngom a souligné “la pertinence du thème” de la Journée internationale de la biodiversité de cette année, estimant que celui-ci fait partie du plan visant selon lui à contribuer à la préservation de la biodiversité à l’échelle mondiale.
Le directeur du Parc national de Diawling (PND) de Mauritanie, Sehla Ould Daf, des responsables de la direction des Parcs nationaux (DPN) du Sénégal, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, entre autres personnalités, ont pris part à cette cérémonie.