La course à la députation bat son plein à Vélingara (région de Kolda). Dans cette partie du Fouladou, quatre grandes coalitions sont engagées dans la pêche aux deux sièges de députés du département pour le scrutin du 31 juillet 2022. Il s’agit de « Benno Bokk Yakaar » (Bby), « Yewi-Wallu », « Bokk Guis-Guis-Liguey » et « Aar Sénégal ».
VELINGARA – Depuis le démarrage de la campagne électorale, ce quatuor en compétition électorale étale stratégies et propositions pour convaincre l’électorat. Meetings, caravanes, visites de proximité et thé-débats, tout est mis en œuvre pour convaincre les électeurs. Toutefois, dans cette âpre bataille des urnes, rien n’est gagné d’avance. Il ne faut surtout pas crier victoire avant l’heure. Mais force est de constater que la coalition présidentielle, « Benno Bokk Yakaar », a une longueur d’avance sur ses adversaires directs. Avec comme tête de liste départementale, l’édile de Vélingara, Mamadou Oury Baïlo Diallo, resté maire depuis 20 ans, « Benno » a les cartes en main. D’autant plus que dans cette localité, la coalition au pouvoir a pu taire les querelles internes et resserrer ses rangs divisés lors des élections territoriales de janvier dernier. En se conformant aux directives du chef de file de « Benno Bokk Yakaar », le Président Macky Sall, tous les responsables politiques de « Benno » du département de Vélingara défendent la même liste pour ces joutes législatives.
Toujours est-il qu’avec pour les trois autres coalitions (Yewi-Wallu, Bokk Guis-Guis-Liguey et Aar Sénégal) engagées dans cette course à la députation, la messe n’est pas encore dite. Il faudra donc jouer son va-tout. Sans réserve. Sans limites. Même si des observateurs de la scène politique vélingaroise restent persuadés qu’elles ne font aucunement le poids face à un « Benno » uni et soudé, à Vélingara. Mais comme il ne faut jamais dire jamais en politique, le jeu reste ouvert.
Par cette stratégie, le Sénégal entrera dans une spirale de manifestations violentes, le rendant ainsi instable. Un plan machiavélique qui pour Ousmane Sonko va lui permettre de ramasser le pouvoir à travers la rue. Ousmane Sonko ne se soucie guère du bien-être des populations sénégalaises. Il tient à être Président de la République en 2024, quel que soit le prix à payer, même si le pays se transforme à feu et à sang.
Si son plan est suivi, c’est dès le soir du dimanche 31 juillet que des émeutes vont commencer à se répandre. Il a même prévu dans son plan, de tenir un point de presse, dès la fermeture des bureaux de vote pour jeter le doute sur la sincérité du déroulement du processus du vote et des résultats issus du scrutin. Tout cela, pour inciter ses partisans à se jeter dans les rues, et à prendre d’assaut certains édifices publics qu’ils mettront à sac.
Ousmane Sonko est pire que Néron. Il est prêt à mettre le feu dans tout le Sénégal quoi qu’il lui en coûte. Ousmane Sonko veut marcher sur des cadavres pour parvenir au pouvoir. Son jeu est découvert. Les Sénégalais, de plus en plus, se démarquent de ses « folies aventurières ». D’ailleurs, s’il ne tenait qu’à lui, le feu aurait commencé à se répandre dans tout le Sénégal, au moment même du démarrage de la campagne.
Mais, c’est parce que beaucoup de compatriotes commencent à le démasquer, à comprendre son jeu qu’il a dû songer à un autre plan, qui consiste cette fois-ci à jeter le discrédit sur les résultats du vote dès le soir du 31 juillet. Il espère ainsi obtenir facilement de ses partisans qu’ils se lancent dans les rues.
Thiémoko Boré pour xibaaru