« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima NGOM/ Damel »
Il y’a à peine une semaine, un accident du cortège de Pastef/Mbacké a fait un mort et 18 autres blessés tous internés, jusqu’à ce jour, à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim dans la Vile Sainte de Touba. Devant ce chaos fatal, bien de nos compatriotes se sont émus et, de tous les bords politiques. Au niveau du camp du pouvoir, les cœurs sont à peine.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, par ailleurs, tête de liste nationale de Pastef, s’est même rendu à Touba pour présenter ses condoléances à la famille éplorée du jeune patriote mortellement fauché Moussa Tall et a aussi fait le déplacement pour s’enquérir de l’état de santé des blessés au niveau de l’ institution hospitalière précitée.
Mais, tout un tas de questions nous surnagent l’esprit: quel type de véhicule a été impliqué dans cet horrible accident ? Avait-il une assurance en bonne et due forme ? Avait-il le droit de transporter plus de 14 personnes ? Selon certaines indiscrétions, cette voiture 4/4 double cabine n’a pas d’immatriculation. A qui appartient-elle? Pourquoi le chauffeur sorti indemne de l’accident n’a fait l’objet d’aucune interpellation? Voilà autant d’interrogations qui sont loin d’être saugrenues.
On sait tous dans le passé, la promptitude, voire l’empressement du Ministre des transports El Malick Ndiaye à condamner fermement ses impairs, à revenir avec force détails sur les mobiles de tels accidents de la circulation.
Cette perte en vie humaine et ses nombreux blessés dont certains seront, à coup sûr, des handicapés pour le reste de leur vie, doivent-ils passer comme pertes et profits ? Que nos nouveaux gouvernants prêchent par l’exemple. Ils sont appelés à y communiquer.